Hyperphagie l’été : 4 pratiques à adopter pour profiter

En tant qu’ancien hyperphage, l’été et toute la période précédant l’été ont été de nombreuses années une source de stress pour moi pour plusieurs raisons :

  • J’augmentais les restrictions en prévisions de l’été
  • J’angoissais de ne pas avoir un corps prêt pour l’été
  • J’angoissais de ne pas pouvoir tenir les restrictions et d’être toujours confronté à la tentation

Si vous êtes toujours atteint d’hyperphagie et que l’été est une source de stress au lieu d’être une source de plaisir exceptionnel, cet article est fait pour vous.

La problématique avec les vacances d’été c’est que c’est une période durant laquelle nous sommes perpétuellement confrontés à la réalisation de régime visant à nous faire mincir et obtenir le summer body parfait.

Si aujourd’hui je remets en cause ces pratiques je tiens tout même à vous rassurer :

  • J’ai moi-même pratiqué des dizaines de régime pus débile les uns que les autres pour perdre du gras en prévision de l’été.
  • J’ai été pendant longtemps mal à l’aise sur la plage parce que je me trouvais trop gros et pas assez bronzé.

Si les régimes me permettaient d’obtenir une version de moi-même que j’acceptais un peu plus, le stress engendré par l’hyper contrôle lié à l’hyperphagie n’en était pas moins acceptable. Et puis avec toutes ces restrictions, vous imaginez bien que cela finissait par craquer et je reprenais tout ce qui avait été perdu.

Depuis que je suis guéri de l’hyperphagie, mes étés (et ma vie) ont totalement changé. Ce n’est plus une épreuve lors de laquelle la nourriture, mon poids et mon corps régulent ma vie mais une période parfaite lors de laquelle je peux mettre mon cerveau un peu plus au repos et profiter de ma famille.

Maintenant qu’on en est là, voici les 4 pratiques à adopter pour profiter de votre été si vous êtes atteint d’hyperphagie.

Pratique numéro 1 : l’été n’est qu’un prolongement de l’année

Pendant longtemps je me suis dis, “je me restreint l’année pour profiter de l’été”. C’est comme se restreindre la semaine pour profiter du week-end.

L’objectif c’est surtout d’adopter une alimentation adaptée tout au long de l’année. Quand je dis une alimentation adaptée, c’est équilibré oui, mais surtout une alimentation qui nous donne du plaisir.

Donc en été, autorisez-vous le plaisir de manger des choses que vous aimez. Mais ne le faites pas uniquement parce que c’est l’été et que c’est les vacances. Vous le faites parce que vous en avez le droit et que cela fait partie de votre alimentation.

Vous donner cette permission est un point essentiel à la guérison.

Pratique numéro 2 : répondez à votre faim

Lorsqu’on est atteint d’hyperphagie l’été peut s’avérer difficile parce qu’on est souvent entouré de la famille ou des amis. Ainsi et ça va avec la pathologie, on peut avoir honte de manger car on peut penser que l’on va être jugé.

Sachez pourtant que la majorité des personnes ne portent pas d’intérêt à ce que vous pouvez manger. Et ceux qui y portent un intérêt sont toxiques ou elles aussi malade car vos choix alimentaires ne regardent que vous.

Ainsi, si vous avez faim, vous pouvez manger peu importe :

  • L’heure à laquelle vous voulez manger
  • Que ce que vous mangez soit différent des autres

Le principal c’est que vous soyez satisfait et que vous preniez du plaisir en mangeant.

Pratique numéro 3 : ne vous restreignez pas

Lorsque vous mangez il y a plusieurs objectifs :

  • Avoir l’énergie suffisante à faire fonctionner votre organisme
  • Passer un moment convivial avec d’autres personnes
  • Prendre du plaisir avec ce qu’il y a dans votre assiette

Dans ce cadre, ne pensez-vous pas plutôt que de restreindre les aliments dans votre assiette, qu’il est préférable de les multiplier ? Vous permettre d’ajouter différentes saveurs, de faire des assiettes plus colorées n’est-il pas la meilleure façon pour vous nourrir ? Et quoi de mieux que la période estivale pour se créer ce genre d’assiette ?

Pratique numéro 4 : arrêter de penser au lendemain

Pendant longtemps l’été, l’hyperphagie a amené une pensée persistante qui prenait beaucoup de place dans mon esprit. Je pensais déjà à la fin de l’été et à la manière dont j’allais me reprendre en main en rentrant.

Cette pensée est évidemment liée au point numéro 1. Penser de cette manière ne va entraîner que de la culpabilité alors même que vous êtes dans un moment destiné à profiter et prendre du plaisir.

Conclusion

Et vous ne pensez vous pas que l’été et les moments de repos qui y sont associés ne devraient pas uniquement vous procurer des émotions liées à la joie, au bonheur et au partage ? Quelle pratique pensez vous pouvoir mettre en place dès cet été ?

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