On croit toujours que les crises d’hyperphagie sont la conséquence de la gourmandise. En tout cas c’est ce que j’ai cru longtemps avant de découvrir cette pathologie. Et c’est aussi ce que j’ai entendu dans nombre de bouches de personnes proches ou moins proches lorsque je parlais de mon surpoids.
Alors que si on rétablit la vérité, les crises ne sont pas la conséquence de la gourmandise. Elles sont la conséquence ou la réponse à un problème au niveau psychologique ou psychique et dont le stress fait partie.
Si vous êtes quelqu’un de nature stressé ou angoissé, voici quelques éléments qui pourraient vous aider à diminuer ce stress et vous éviter dans le même temps quelques crises d’hyperphagie.
1 – La thérapie cognitive et comportementale (TCC)
Cette année, après un passage à vide et un burnout qui pointait le bout de son nez, j’ai pris la décision d’aller consulter un spécialiste et après en avoir discuté avec mon entourage, on m’a orienté vers un psychologue qui utilise la TCC.
Cette thérapie est très courte et est particulièrement efficace pour tout ce qui touche aux angoisses, aux phobies, aux TOCs, problèmes de sommeil et troubles alimentaires.
Dans mon cas, en 3 mois (1 séance par mois), j’avais réglé ce qui me posait problème.
La TCC à ça de bien que vous commencez avec le spécialiste à évaluer quels sont exactement les symptômes et les circonstances qui déclenchent votre stress (ou autre chose que le stress) puis à partir de cette analyse on fixe des objectifs et on met en place des exercices à réaliser pendant et en dehors des séances.
2 – L’hypnose
L’intérêt ici est de pouvoir analyser les raisons du stress conservé dans l’inconscient grâce à l’état hypnotique et découvrir ce qui en est la ou les causes. On peut donc mettre en place des solutions permettant de modifier son comportement ou sa manière de penser face à ces causes.
La thérapie permet aussi d’apprendre l’auto-hypnose afin de pouvoir se relaxer lorsqu’on est seul et qu’on doit faire face à une situation génératrice de stress.
Il n’y a pas de règle en hypnose, la longueur des thérapies est en fonction de la réception des patients. Dans mon cas ce fut très rapide mais je connais des personnes pour lesquels c’est plus long et poussif.
Quoi qu’il arrive, cela vous permettra à la fin de faire face aux situations de stress avec une confiance en vous et une sérénité accrue.
3 – La méditation
Attention tout de même, méditer une fois de temps en temps n’apporte que peu de résultat, c’est une technique qui doit être envisagée sur le long terme un peu comme un art de vivre si on veut que ça fonctionne.
Il ne s’agit d’ailleurs pas que fermer les yeux et respirer, c’est un développement personnel dans lequel on s’analyse, on apprend à se connaître et vit dans l’instant présent afin de trouver les éléments nous permettant de vivre en harmonie avec soi même.
C’est un long processus mais je pratique la méditation depuis plusieurs semaines à raison de 5 à 10 minutes tous les jours et je commence à ressentir les résultats !
4 – Le sport
Tout est important mais le sport est quand même un moyen rapide et efficace pour diminuer son stress et à contrario des solutions précédentes il n’y a pas besoin de rentrer dans un processus, vous vous sentirez mieux dès la première séance.
Cela s’explique par un processus chimique qui s’opère dans le corps pendant et après la séance et qui va libérer deux choses :
- Les endorphines ou hormones du bien être qui vont permettre de diminuer le degré d’anxiété, apaiser le sommeil et donc de se sentir mieux
- La dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le mécanisme de la récompense et qui permet de ressentir cet état de plénitude
5 – Le sommeil
Le sommeil est une des choses les plus importantes dans la vie d’un humain et dans le cadre du stress, un mauvais sommeil peut être générateur de plus de stress… Sauf qu’avec le sommeil il est facile de rentrer dans un cercle vicieux : le stress fait qu’on dort mal, donc on est plus sujet au stress, donc on dort mal de nouveau etc…
Pour sortir de ça, en plus d’une séance de sport le soir après le bureau et une séance de méditation avant de dormir, j’ai pris pendant longtemps de la mélatonine qui est un médicament naturel favorisant le sommeil.
6 – Tenir un journal
Ça peut paraître bête mais le fait de coucher ses pensées, ses réflexions, son état général sur papier permet de libérer son esprit de ces choses perturbantes qu’on emmagasine. Vous vous rendrez aussi certainement compte qu’une fois sur papier, ces soucis paraîtront moins graves.
N’hésitez pas à terminer en notant toutes les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant de votre journée afin de vous concentrer sur les aspects positifs de votre vie.