Hyperphagie l’été : 3 choses que m’a permis la guérison

Nous sommes en plein cœur de l’été et comme chaque année je me rends compte que c’est vraiment une superbe période à tous les niveaux :

  • Les journées sont longues
  • On peut se balader en t-shirt
  • On peut profiter de la mer
  • Les vacances permettent de faire pleins de choses qu’on a pas l’habitude de faire

Évidemment cette liste n’est pas exhaustive car je n’y ai pas mis qu’on peut boire plus de rosé que d’habitude mais vous voyez le principe.

J’ai l’impression que mes plus beaux souvenirs sont ceux de l’été à travers les voyages réalisés et les expériences découvertes. J’adore pouvoir profiter des soirées d’été tard avec des amis, pendant que le soleil a du mal à se coucher et que les températures continuent d’être douces. Cela donne une sensation que le temps s’arrête et que ces moments vont se prolonger à l’infini. C’est une sensation qui est unique et propre à cette période de l’été (et aux vacances qui vont avec en général).

Je serais d’ailleurs en vacances à la fin de la semaine et j’imagine déjà à quoi elles vont ressembler entre :

  • Pouvoir se reposer en faisant des grasses matinées
  • Pouvoir manger face à la mer
  • Les apéros avec les amis
  • Manger des fruits frais toute la journée

C’est en réfléchissant à ces moments de bonheur à venir que j’ai mesuré la chance que j’avais d’être guéri de l’hyperphagie. Car si j’associe l’été à une période extrêmement heureuse, à de nombreuses reprises, je me rends compte qu’avec l’hyperphagie, j’ai aussi eu des moments douloureux pendant ces différents étés que je souhaite partager avec vous afin de les changer.

Le fait d’avoir souffert des années de cette hyperphagie et d’en être guéri désormais me pousse à toujours prendre du recul sur les choses pour constater toutes ces choses qui ont évolué avec la guérison. Et notamment mes étés sont différents de ce qu’ils ont pu être par le passé avec l’hyperphagie. Voici donc 5 choses que j’ai modifié l’été depuis que je suis guéri de l’hyperphagie et qui me permettent de profiter de cette période incroyable à fond.

Été et hyperphagie : Ne plus rentrer le ventre

Une chose que j’ai faite pendant des années lorsque j’étais atteint d’hyperphagie c’est que je rentrais le ventre lorsque j’étais en maillot pour paraître moins gros et être plus à mon avantage. La vérité c’est que c’est insupportable de passer sa journée à la plage en étant rentrant son ventre tout le temps et en étant obnubilé par le regard des gens.
La guérison de l’hyperphagie m’a permis de mettre fin à cette pratique désagréable car j’ai compris deux choses :
  • Pour commencer en grande majorité les gens se moque que je sois gros ou non et personne ne regardait si j’avais le ventre plat ou non.
  • Ensuite j’ai accepté d’être comme je suis sans prêter attention aux regards.

Arrêter de rentrer le ventre toute la journée fut l’une des meilleures choses qui puissent m’arriver avec la guérison de l’hyperphagie.

Été et hyperphagie : Ne plus se priver de manger des glaces

Pendant longtemps je me suis privé de manger des glaces le soir car ma période de restriction me l’imposait. Et on ne va pas se mentir, ne pas manger de glace l’été (et pendant toute l’année d’ailleurs) c’est assez triste, surtout lorsqu’elles nous font vraiment envie.
La guérison de l’hyperphagie m’a permis de pouvoir de nouveau profiter d’une bonne glace en fin de journée ou dans la soirée et ne plus m’autoflageller en me privant d’un des mets que je préfère (et encore plus l’été).

Été et hyperphagie : Ne plus aller courir pour compenser

Ce point-là est directement lié au point précédent car il m’est arrivé de ne pas me priver de glace et d’en manger quand même. Sauf que dans ces moments-là j’étais pris de culpabilité (ce qui revient au même que de se priver) et que je mettais en place un footing le lendemain pour éliminer ce que j’avais consommé la veille.
Depuis que je suis guéri je profite complètement de ce que je mange et je ne vais courir que si ça me fait plaisir. Lorsque cela ne me fait pas plaisir, je profite de ma matinée pour me reposer, lire ou faire n’importe quelle activité que j’apprécie de faire à ce moment-là. Je ne m’impose plus rien.
Ces trois points sont les principaux qui ont changé depuis ma guérison mais il y’en a probablement d’autres moins important que j’ai oublié avec le temps. D’ailleurs cela m’intéresse de savoir vous de votre côté s’il y’a des choses que vous vous imposez l’été avec votre hyperphagie ou votre TCA ? Ou bien des choses dont vous vous êtes libéré depuis la guérison ?

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