raisons guérir hyperphagie

6 raisons de guérir de l’hyperphagie

Si le titre de l’article peut vous sembler bizarre car vous devez vous dire qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des raisons pour guérir de l’hyperphagie et que le simple fait de ne plus avoir de crise est une raison suffisante. Si vous vous dites ça alors je suis effectivement d’accord avec vous. Toutefois, je me suis aperçu que juste vouloir ne plus avoir de crise d’hyperphagie n’était pas suffisant pour entreprendre l’ensemble des efforts permettant de guérir de ce trouble du comportement alimentaire.

Je me suis rendu compte que lorsqu’on souhaite atteinte un objectif, et celui-là en particulier, il est nécessaire d’avoir un ou plusieurs “pourquoi” tellement forts qu’ils vous poussent à vous dépasser pour atteindre cet objectif. C’est ce que j’ai vécu avec l’hyperphagie. Il y’a eu un déclic à un moment donné lors duquel je me suis dit que ce trouble m’empêchait de vivre et qu’il fallait que je solutionne celui-ci pour plusieurs raisons.

Je ne me souviens plus du moment exact où ce déclic a eu lieu, je crois qu’il est arrivé au fur et à mesure de mon parcours en développement personnel, à travers mes lectures mais aussi à travers les autres objectifs que je me fixais dans ma vie personnelle et qu’il m’arrivait de ne pas atteindre à cause de mon trouble.

C’est à ce moment-là que j’ai pris le temps de réfléchir toutes les choses que je pourrais réaliser une fois mon trouble derrière moi, mais aussi toutes les choses que je pourrais faire de nouveau et que je m’empêchais de faire. Si je vous parle de ça, c’est qu’il y’a un nombre incalculable de petites choses de la vie quotidienne sur lesquels les TCA ont un impact :

  • Aller au restaurant
  • Penser toute la journée à manger ou à ce qu’on va manger
  • Être obnubiler par le fait d’être mince
  • Se cacher ou avoir peur du regard des autres
  • Paniquer à l’idée d’entreprendre un voyage

Vous l’aurez donc compris, l’hyperphagie et les TCA en général ont un impact extrêmement fort sur la vie quotidienne à cause des obsessions et notamment celle pour la nourriture.

Quand j’ai pris conscience de ces choses que je pourrais à nouveau faire sans me sentir obsédé ou oppressé par la nourriture, je les ai toutes couchées sur une liste (je fais des listes pour tout) afin d’avoir un but ou un objectif à ma guérison. Je crois que vouloir guérir est une chose, mais lorsque la guérison comporte en plus un ou plusieurs objectifs forts, cela facilite celle-ci ou en tout cas la rend encore plus motivante.

C’est probablement aussi à ce moment là que j’ai compris que ce qui me rendrait heureux à la fin ce n’est pas d’être mince mais c’est plutôt de pouvoir vivre pleinement tout un tas de situations liées à la nourriture lors desquels il pouvait m’arriver de me priver. La minceur que je souhaitais n’est en fait pas une finalité, mais plutôt un moyen pour ne plus avoir à me priver, un moyen pour être complètement libre.

Vous aurez chacun votre propre liste de raisons qui vous aideront à prendre conscience de ce que vous pourriez faire sans votre trouble et ainsi vous donner ce déclic parfois nécessaire à votre guérison. J’espère que mes raisons pourront quoi qu’il en soit participer à vous aider à trouver vous aussi vos motivations à vous sortir de votre hyperphagie ou de n’importe quel autre trouble du comportement alimentaire.

Raison numéro 1 : ne plus être obsédé par la nourriture

Pendant longtemps la nourriture dictait ma vie et organisait mes journées. Je me réveillais le matin en pensant à ce que j’allais manger, puis je pensais à mon prochain repas tout au long de la journée. Si vous aussi vous êtes atteint d’hyperphagie, vous savez à quel point il est désagréable que toutes ses pensées soient tournées vers la nourriture. La bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui, bien que j’aime toujours autant manger, cela n’est plus ma principale préoccupation, je l’ai remplacé par tout un tas d’autres choses et de projets qui sont beaucoup plus importants pour moi. Voici ce que ne plus être obsédé par la nourriture vous permettrait de :

  • Profiter du repas présent et ne plus réfléchir a ce que vous allez manger au prochain repas alors même que celui-ci n’est pas terminé
  • En finir avec le comptage des calories de chaque aliment et le stress associé au fait de ne pas pouvoir les compter
  • Ne plus rêver d’un plat ou d’un aliment et se l’interdire mais le manger avec plaisir

Raison numéro 2 : ne plus être obsédé par la minceur

Lorsque j’étais en plein dans mon hyperphagie, ce que je souhaitais le plus dans la vie était d’être mince. De la même manière que j’étais obsédé par la nourriture, j’étais obsédé tout autant par le fait de vouloir être mince et c’était pratiquement mon principal objectif de vie. Je pensais même que je serais plus heureux lorsque j’atteindrais cet objectif de minceur. Évidemment c’est faux, la minceur ne vous rendra pas plus heureux. Le bonheur n’est pas lié à un chiffre sur la balance ou à un reflet dans le miroir et vous libérer de cette obsession vous permettrait de :

  • Ne plus avoir vos pensées uniquement focalisées sur votre prochaine pesée
  • Pouvoir réaliser des choses sans attendre d’être mince
  • Terminer de faire dépendre votre bonheur de votre minceur
  • Ne plus vous définir en tant que personne par le chiffre qu’affiche votre balance
  • Ne plus faire dépendre votre humeur de l’évolution de votre poids

Raison numéro 3 : ne plus se cacher pour manger

Une des caractéristiques de l’hyperphagie et de la boulimie c’est que l’on préfère se cacher du regard des autres lorsque l’on mange pour deux raisons :

  • On a honte des quantités ingérées
  • On veut s’éviter les réflexions qui peuvent parfois être faites pas les personnes mangeant avec nous

En guérissant de l’hyperphagie, vous vous permettez de ne plus faire attention à l’image que vous renvoyez et surtout vous vous autorisez à :

  • Ne plus avoir honte de manger en plus grande quantité que la personne en face de vous
  • Vous resservir de votre plat préféré si cela vous fait plaisir
  • Ne plus manger des toutes petites quantités lorsque vous êtes en société de peur de l’image que vous renvoyez
  • Profiter de vos repas en famille, entre amis pour en faire des bons moments de partage

Raison numéro 4 : prendre plaisir à aller au restaurant

Pour une personne atteinte d’hyperphagie, aller au restaurant, ce qui est à la base censé être un moment agréable peut se révéler être une source d’angoisse étonnamment puissante. À tel point que s’y rendre devient insupportable alors même qu’aller au restaurant est une des activités pouvant procurer le plus de bonheur. Si les angoisses liées au restaurant sont en grande partie liées à la raison numéro 3, guérir de l’hyperphagie va vous permettre aussi de :

  • Choisir le plat qui vous fait plaisir
  • Ne pas être obnubilé par la sortie au restaurant les jours la précédant
  • Ne plus être inquiet sur les répercussions que pourrait avoir ce restaurant sur votre poids
  • Transformer cette source d’angoisse en source de bonheur

Raison numéro 5 : s’épanouir de nouveau socialement

Une grande difficulté que l’on éprouve lorsqu’on est touché par l’hyperphagie ou les troubles du comportement alimentaire est que l’on se coupe de sa vie sociale de peur de ne pas pouvoir se contrôler, de ne plus pouvoir suivre ses habitudes ou ses routines. Par exemple nombre de fois où j’ai refusé une soirée ou un week-end de peur de ne pas pouvoir continuer mes séances de sport ou de ne pas pouvoir contrôler ce que je mange. Sortir, partir en week-end ou en vacances avec des amis ou de la famille est moment unique permettant de nourrir son esprit et de se créer des souvenirs. Guérir de l’hyperphagie va vous permettre de :

  • Retrouver votre vie sociale et les joies y étant associées
  • Profiter de vos voyages ou sorties sans penser aux conséquences
  • Voir ces moments comme une opportunité de casser votre routine

Raison numéro 6 : manger tout ce que vous souhaitez

Pendant longtemps je me suis interdit des aliments parce que selon moi je pensais qu’ils allaient me faire grossir. Je me suis empêché aussi de cuisiner tout un tas de recette dont j’avais envie pour la même raison qui m’empêchait de manger certains aliments. Évidemment ces recettes ou ces aliments que je considérais comme trop sucrés ou trop gras ne doivent pas être mangés à chaque repas, mais il n’y a aucun problème à les manger pour se faire plaisir. Ainsi ne plus être confronté à l’hyperphagie vous permettrait de :

  • Ne plus associer des aliments ou des plats à des calories
  • Profiter pleinement du plaisir de manger des aliments sucrés ou gras
  • Pouvoir cuisiner sans aucune restriction
Que dire hyperphagie

5 choses à ne pas dire à un hyperphagique (ou une personne atteinte de TCA)

En tant qu’ancien hyperphagique, j’ai été confronté parfois, souvent même à des phrases qui peuvent être difficiles à encaisser lorsqu’on est aux prises avec un trouble du comportement alimentaire. Les phrases ou situations que je vais vous présenter dans l’article sont issues de mon expérience personnelle et de ce que j’ai pu entendre aussi pour d’autres. Si ces phrases sont toutes différentes, le résultat qu’elles apportent est le même à chaque fois : des moments très inconfortables.

Si les personnes qui utilisent ces phrases ne sont pas toujours au courant que nous souffrons d’un trouble du comportement alimentaire, elles se rendent tout de même compte que notre rapport à l’alimentation est conflictuel et c’est d’ailleurs ce qui fait la gravité des paroles prononcées.

Les troubles du comportement alimentaire touchant une un nombre non négligeable de personnes à travers le monde, je crois qu’il est nécessaire et notamment si vous avez un malade dans votre entourage de comprendre son fonctionnement et de retenir certains propos en sa présence. Car cela peut le mettre en confrontation directe avec ses difficultés, ce qui n’est pas agréable et cela pourrait même être pire en le faisant chuter ou rechuter.

Si je dois parler de mon expérience personnelle, en prenant un peu de recul, je me rends compte que j’ai toujours eu beaucoup de mal à encaisser toutes ces petites phrases. Je me rends compte aussi en l’écrivant que j’ai fait face à des situations de rechute parfois suite à des petites réflexions anodines comme :

  • “Tu as maigri” qui me donnait encore plus envie de maigrir et qui m’enfermait dans un contexte de restriction.
  • “Dis donc tu as faim aujourd’hui” qui me renvoyait à une mauvaise image de moi-même, à celle d’un estomac sur patte qui avait encore et toujours faim.
  • “C’est très gras ce que tu manges” qui me ramenait uniquement au trop grand nombre de calories que j’ingérais et non pas au plaisir que j’aurais dû prendre en mangeant cet aliment.

Toutefois je rends compte que j’ai aussi pu être chanceux sur certains points contrairement à d’autres malades atteints de troubles du comportement alimentaire. En effet, j’ai entendu de nombreux témoignages de personnes pour qui aller au restaurant était une véritable épreuve de peur d’être jugé par ce qu’ils allaient commander pendant le repas et qui faisait donc un choix qui s’orientait vers quelque chose de “sain” plutôt que de profiter de ce moment en choisissant un repas “plaisir”.

Il me semble donc important de prêter attention aux paroles que l’on peut prononcer face à des malades (ou non) et de réfléchir aux impacts qu’elles peuvent avoir sur les gens à qui elles sont adressées. Cela peut toucher n’importe qui et évidemment dans le cas d’un malade cela peut lui rajouter des difficultés dans sa guérison.

C’est donc le but de cet article et sans plus tarder voici les 5 phrases à ne pas dire à un hyperphagique (ou une personne atteinte de TCA) avec la phrase à privilégier à la place :

Phrase numéro 1 : vous souhaitez mettre en avant une perte de poids rapide

Ne dites pas :

  • Tu as beaucoup maigri c’est incroyable
  • Tu as perdu beaucoup de poids en si peu de temps, comment as tu fais ?

Intéressez-vous plutôt à autre chose qu’à la perte de poids car valoriser celle-ci n’est que dans très peu de cas la chose à faire. Privilégier plutôt de :

  • Mettre en avant quelque chose d’autre que la perte de poids que cette personne a réalisé dernièrement

  • Mettre en avant une qualité de cette personne

  • Vous assurer que cette personne va bien malgré sa perte de poids soudaine

Phrase numéro 2 : vous émettez un jugement sur sa façon de s’alimenter

Ne dites pas :

  • Je ne comprends pas que tu ne puisses pas manger normalement
  • Tu pourrais faire un effort sur ton alimentation, c’est pas si difficile

Mettre en avant le fait qu’elle ne mange normalement, qu’elle est différente des autres à une personne atteinte d’hyperphagie ou de TCA va juste entraîner deux choses :

  • La mettre en difficulté en la ramenant à sa pathologie
  • Lui montrer que vous ne prenez pas en considération sa détresse

Éviter ce genre de phrase et faites plutôt preuve d’empathie :

  • Dites-lui à quel point cela vous fait plaisir de partager un repas ensemble

  • Remerciez la de prendre le temps de déjeuner avec vous

Phrase numéro 3 : vous parlez de vos propres restrictions alimentaires

Ne dites pas :

  • J’ai trop mangé je ne mangerai pas ce soir
  • Je suis vraiment plein je vais faire une petite diète au prochain repas
  • J’ai mangé comme un porc va falloir que je me calme

Bien que je comprenne qu’il est normal pour une personne ne souffrant pas d’hyperphagie ou de TCA de passer par une phase de restriction lors des repas suivant une orgie, pour un malade entendre ce genre de phrase le ramène encore une fois à sa condition et va entraîner chez lui des questionnements à propos de son alimentation et probablement le déstabiliser. Dans ce cas privilégiez plutôt de :

  • Dire à quel point vous avez apprécié le repas

Phrase numéro 4 : vous l’incitez à manger des aliments entraînant des crises

Ne dites pas :

  • Ça va, tu peux te faire plaisir !
  • C’est nul de prendre une salade au restaurant.
  • Tu vas bien prendre un dessert ?

Ce qu’il faut comprendre c’est que lorsqu’on est atteint d’hyperphagie ou d’un TCA, certains aliments sont des déclencheurs de crises (chocolat, bonbons, pizzas, etc) et provoquent souvent une forte anxiété lorsqu’on y est confronté alors qu’on cherche à les éviter. Ainsi, inciter quelqu’un souffrant d’un trouble à manger ce qui lui fait peur va une fois de plus montrer que vous ne comprenez pas sa détresse. À la place voici mon conseil :

  • Peu importe ce qu’elle mange profitez du moment passé avec et dites-lui une nouvelle fois combien vous êtes content d’en être proche

Phrase numéro 5 : vous parlez des calories ou du sucre contenus dans les aliments

Ne dites pas :

  • Tu te rends compte que dans ton coca il y a l’équivalent de 7 carrés de sucre ?
  • Tu as vu toutes les calories cet aliment ?

Sachez qu’une personne atteinte d’hyperphagie ou d’un TCA n’a pas besoin de vous ou des étiquettes pour connaître les calories de tous les aliments. Dans l’encyclopédie des calories nous sommes les rois. En lui posant ces questions, une fois de plus vous la ramenez à son trouble alors mon conseil là-dessus est le suivant :

  • Ne parlez jamais des calories !

Lorsqu’on est atteint d’hyperphagie ou de boulimie, on a souvent honte de nos crises et de la quantité de nourriture que l’on ingère. La vérité c’est que nous n’assumons pas du tout ces crises pendant toute la période où nous sommes malades et que nous cachons du regard des autres.

En prenant en considération ce que je viens de vous dire, imaginez désormais l’impact qu’une des phrases ci-dessus aurait sur vous si vous étiez vous aussi atteint d’un trouble du comportement alimentaire. La situation serait vraiment très désagréable vous ne pensez pas ?

Les troubles du comportement alimentaire sont des problématiques psychologiques qui demandent beaucoup de suivi et qui sont facilement propices à la rechute. Il est donc important de faire preuve d’empathie avec les personnes qui en souffrent pour espérer les voir régler leurs problématiques un jour et ne pas les ramener à leurs conditions d’hyperphagique ou de boulimique (pour ne citer que ces troubles). Mais je comprends aussi que trouver les bons mots n’est pas toujours facile. Alors parfois il est préférable de ne pas aborder certains sujets et notamment ceux liés à la nourriture afin de ne pas faire replonger votre proche.

Et vous, face à quelles phrases avez-vous pu éprouver des difficultés ?

Boulimie médicaments

Médicaments contre l’hyperphagie et la boulimie

Il existe des médicaments pour traiter et vous aider à lutter contre l’hyperphagie et la boulimie, mais vous devez savoir qu’aucun remède n’a été trouvé. L’objectif du traitement est de réduire les symptômes et d’encourager la gestion à long terme du trouble par des programmes d’auto-assistance et l’évitement des cycles de poids.

Ainsi, je tiens aussi à vous avertir que je n’ai jamais utilisé de médicament dans le cadre de mon combat contre l’hyperphagie boulimique et que cet article est tiré de ce que j’ai appris et découvert à travers des lectures ou d’autres patients  sur le traitement de ces troubles du comportement alimentaire par la médicamentation.

Enfin, il est important qu’avant de lire cet article je sois transparent et que vous sachiez que j’ai un vrai parti pris sur la résolution des problématiques sans utiliser de médicament. Je suis convaincu que la résolution de ce genre de trouble ne peut se faire qu’en mettant en place des actions visant à les prévenir et en se faisant accompagner par un professionnel de santé ou un coach spécialisé. Toutefois, dans les cas extrêmes, je comprends aussi que les médicaments soient un vrai coup de pouce pour se mettre le pied à l’étrier vers la guérison.

Si vous choisissez donc de prendre des médicaments pour soulager votre trouble, n’oubliez donc pas qu’il y’a de grandes chances pour que le trouble revienne une fois le médicament arrêté. Je ne saurais donc trop vous conseiller de lier cette prise de médicament au commencement d’une thérapie.

Maintenant que vous connaissez mon avis sur la question, voici ce que j’ai pu apprendre dans mes recherches :

Vyvanse : le médicament le plus efficace contre l’hyperphagie

Vyvanse est d’après mes recherches le seul et unique médicament qui soit disponible et validé pour traiter l’hyperphagie boulimique à un stade modérée à grave.

C’est un médicament qui a été développé par la société Shire spécialiste en biotechnologie et dont la substance active nommée dimésylate de lisdexamfétamine est une amphétamine qui vient stimuler le système nerveux.

Néanmoins, ce médicament ne correspond pas à tout un chacun et malgré le fait qu’il puisse être une option dans le cadre de la lutte contre votre hyperphagie, il revient à votre médecin de vous le prescrire ou non.

Il faut bien garder en mémoire que si la médication est une aide supplémentaire, c’est le soin de la pathologie à travers une approche globale qui permet de la soigner. J’insiste donc sur le fait de ne pas délaisser :

  • La psychologie
  • La nutrition
  • L’environnement social et familial

Afin que vous soyez en pleine possession des informations sur ce médicament, voici lui aussi son à propos :

Vyvanse est un médicament sur ordonnance stimulant le système nerveux central permettant le traitement :

  • Du trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) car il peut aider à augmenter l’attention des patients et à diminuer l’impulsivité et l’hyperactivité.
  • Du trouble de l’hyperphagie boulimique car il peut aider à réduire le nombre de jours de crises alimentaire chez les patients.

Attention, ce n’est pas un médicament destiné à la perte de poids, ni un médicament permettant de traiter l’obésité. Par ailleurs, il peut entraîner des effets secondaires comme :

  • Bouche sèche
  • Constipation
  • Trouble du sommeil
  • Nervosité
  • Diminution de l’appétit
  • Anxiété
  • Augmentation du rythme cardiaque

Le baclofène : le médicament permettant de réfréner les pulsions liées aux crises d’hyperphagie

Le baclofène est un médicament qui peut être conseillé aux personnes atteintes d’un trouble du comportement alimentaire et notamment pour ceux faisant des crises de boulimie et d’hyperphagie. C’est un médicament que vous retrouverez souvent sur les réseaux sociaux et qui peut être utilisé pour diminuer les pulsions irrépressibles de manger dans des quantités infinies que vous avez lors de vos crises.

A la base c’est un médicament qui est utilisé pour les personnes présentant une addiction à l’alcool pour réduire la pulsion ressentie et incontrôlée de boire énormément après son premier verre.

Si le baclofène peut aider à cette réduction des troubles grâce à la molécule qui le compose, il faut tout de même prendre garde aux effets indésirables auxquels on s’expose en en prenant car ce n’est aujourd’hui pas un médicament qui a une autorisation de mise sur le marché dans le cadre d’un trouble du comportement alimentaire.

Ainsi, si quelques études montrent une vraie progression pour les personnes atteintes d’un trouble du comportement alimentaire avec le baclofène, il en est d’autres qui rappellent qu’il y’a des risques potentiellement graves qui sont associés à son utilisation et qui déconseille son utilisation dans un cadre autre que celui de son autorisation de mise sur le marché.

Pour terminer sur le baclofène, voici son à propos :

Le baclofène est un relaxant musculaire d’action centrale. Il est indiqué chez l’adulte dans le traitement des contractures spastiques de la sclérose en plaques, des contractures spastiques des affections médullaires (d’origine infectieuse, dégénérative, traumatique et néoplastique) et des contractures spastiques d’origine cérébrale.

Les antidépresseurs : des médicaments utilisés pour réduire les symptômes de la boulimie

Si les antidépresseurs peuvent participer à la réduction des symptômes liés à la boulimie vous devez savoir que la prescription que recommande la FDA (l’instance faisant autorité lors de la recommandation de médicament) est celle de la fluoxétine qui est la molécule que l’on retrouve dans le Prozac.

Le fonctionnement de cet antidépresseur est de faire en sorte d’inhiber la sérotonine et d’agir en augmentant sa quantité dans les synapses afin de faciliter le passage de l’information nerveuse.

Il est toutefois possible que votre médecin vous prescrive une autre molécule si vous présentez d’autres troubles que celui alimentaire et il pourrait alors vous prescrire notamment des anxiolotiques.

Les thérapies : les meilleurs médicaments sur le long terme

Je sais, je me répète, mais ça me semble tellement important de vous alerter sur le fait que la meilleure façon de guérir c’est de prendre soin de vous, de commencer à vous comprendre et de trouver ce qui fonctionne pour vous qu’il fallait que je termine cet article de la même manière que je l’ai commencé.

Il y’a de nombreuses possibilités pour réaliser des thérapies et vous devez trouver celle qui vous correspond le mieux, mais voici ce que je vous conseille :

  • Hypnose
  • Coaching
  • Thérapie cognitive et comportementale
  • Médecines douces