crise boulimie soir

Crise de boulimie ou d’hyperphagie le soir : mes conseils

Depuis plusieurs semaines, je remarque que j’ai de nouveau des crises d’hyperphagie ou de boulimie qui font leur retour le soir. Ces crises faisant leur apparition le soir sont une habitude très courante pour les personnes atteintes de boulimie et d’hyperphagie. En effet, nous nous tournons vers la nourriture lorsque nous avons des difficultés à nous calmer ou à nous détendre.

Ces crises d’hyperphagie ou de boulimie sont d’ailleurs comme un problème de drogue, en tout cas j’ai l’impression que cela fonctionne comme ça pour moi car plus j’en fais et plus il m’est difficile de m’arrêter. D’ailleurs au bout d’un certain temps, il devient impossible de se contrôler.

Dans mon cas ce qui m’embête encore plus c’est que ces crises interviennent dans un cadre où je me suis souvent bien alimenté pendant la journée avec un régime alimentaire non restrictif mais me permettant tout de même d’aller chercher mes quelques kilos de masse grasse en trop. Ainsi, ces crises de boulimie ou d’hyperphagie du soir viennent mettre à mal tout ce qui a été entrepris pendant la journée.

Je vous rassure, j’ai tout de même trouvé la solution pour encadrer et diminuer ces crises et si vous lisez cet article c’est que je suppose vous avez déjà vécu ce phénomène et que vous cherchez des solutions. Voici donc mes conseils pour vous aider à faire disparaître vos crises de boulimie ou d’hyperphagie du soir.

Découvrez ce qui déclenche vos crises

Le point le plus important et je dirais même primordial à la gestion de vos crises c’est de comprendre ce qui entraîne vos crises d’hyperphagie et de boulimie du soir. Il est donc nécessaire que vous fassiez un travail sur vous après les crises afin de les analyser et de comprendre :

  • Dans quels contextes elles interviennent
  • Quels sont les facteurs extérieurs
  • Quel était votre état d’esprit du moment

Le but c’est de vraiment comprendre comment la crise est intervenue afin de tenter de déconstruire son fonctionnement. Pour vous aider à ça, je vous suggère d’avoir un petit carnet de notes ou bien d’utiliser une application afin de tout noter chaque fois qu’une crise vous arrive. En y inscrivant l’ensemble des informations relatives à votre crise et notamment les états émotionnels par lesquels vous passez, vous allez au fur et à mesure comprendre comment elles se déclenchent et pouvoir mettre en place des habitudes ou des attitudes vous permettant de contrôler ces crises de boulimie ou d’hyperphagie.

Créez votre kit de sauvetage anti boulimie hyperphagie

Si vous avez suivi la première étape et que vous avez identifié les émotions, les moments, les contextes qui entraînent vos crises d’hyperphagie et de boulimie du soir alors vous allez pouvoir travailler à la mise en place de mesures vous permettant de contourner ces crises.

Comme je vous le disais plus haut, tout l’objectif est de réussir à mettre place de nouveaux schémas d’actions venant casser la compulsion ou frénésie alimentaire. Il est donc nécessaire que vous ayez à disposition toute une batterie d’actions, d’éléments ou de conduite à tenir permettant de se substituer à ces crises d’hyperphagie ou de boulimie du soir que l’on va considérer comme étant votre kit de sauvetage.

Malheureusement ce qui fonctionne pour l’un, ne fonctionne pas pour l’autre et vous allez devoir vous créer ce kit de sauvetage vous-même en découvrant ce qui déclenche vos crises et en analysant ce qui pourrait les empêcher.

Pour vous aider, voici quand même quelques pistes pour que vous compreniez de quoi je parle en fonction de la raison pour laquelle surviennent vos crises :

  • Ennui : j’ajoute dans mon kit le coup de téléphone à un proche ou bien rejoindre des amis pour prendre un verre, aller au cinéma
  • Anxiété : je sais que prendre un bain bien chaud me détend ou j’essaye la méditation pendant 10 minutes
  • Fatigue : je mets en place une sieste tous les jours, je fais une cure de vitamine
  • Trop plein d’émotions : j’écris tout ce qui me passe par la tête dans un carnet

Comme je vous le disais, tout est possible et imaginable dans ce kit mais vous seul pouvez savoir ce qui fonctionne et vous aurez besoin de tester de nombreuses choses avant de trouver le kit parfait.

Ne rentrez pas chez vous tout de suite le soir

Une chose dont je me suis rendu compte avec mes crises d’hyperphagie et boulimie du soir, c’est qu’elles intervenaient beaucoup plus souvent lorsque je rentrais chez moi après le travail. Cela a pu aussi m’arriver d’avoir des crises dans la voiture et passer directement dans un supermarché pour laisser place à la crise mais beaucoup moins souvent car c’est moins confortable, moins agréable que de pouvoir le faire au chaud, dans son canapé ou son lit et devant une série.

Quoi qu’il arrive, en me rendant compte de cet élément, je l’ai pris en considération et j’ai pris la décision de ne plus rentrer chez moi tout de suite après le travail afin de transférer mes pensées liées à la crise sur autre chose. Afin que vous ayez des exemples, voici quelques points que j’ai pu mettre en place afin de ne pas rentrer chez moi tout de suite le soir :

  • Aller visiter un ami ou de la famille
  • Aller se balader en forêt ou ailleurs
  • Pratiquer une activité sportive

Ce sont ici des exemples de ce que j’ai fait et qui a marché car cela correspond à mon caractère et ce que j’aime faire mais tout est possible et vous pourriez par exemple :

  • Apprendre à jour d’un instrument
  • Rejoindre une association
  • Pratiquer une activité créative comme la peinture ou le chant

L’objectif c’est vraiment de casser le schéma fin du travail – on rentre chez soi – on fait une crise et de le remplacer par quelque chose de plus vertueux et qui vous procure du plaisir.

Prévoyez vos repas à l’avance

Il n’y a rien de pire que de rentrer chez soi le soir sans savoir ce que l’on va manger et devoir chercher des idées de repas. C’est le meilleur moyen de n’avoir aucune motivation pour cuisiner et de se laisser aller à une crise d’hyperphagie ou de boulimie. Afin de contrer ce schéma je vous propose de prendre quelques minutes chaque dimanche pour composer vos différents menus de la semaine.

En mettant cette astuce en place vous allez avoir ces deux avantages :

  • Votre menu étant écrit vous conservez un taux de motivation plus important que si vous aviez dû chercher une recette à réaliser
  • Vous savez ce que vous allez manger le soir et cela laisse donc moins la place à une crise d’hyperphagie ou de boulimie
  • Vous pouvez contrôler votre alimentation en choisissant des menus et des recettes que l’on peut considérer comme anti crise

D’ailleurs si vous voulez aller encore plus loin dans ce schéma de préparation de vos repas à l’avance vous pouvez aussi préparer vos repas à l’avance avec ce qu’on appelle le batchcooking. Cela vous prendre du coup plus que quelques minutes le dimanche mais plutôt quelque chose comme deux ou trois heures. Toutefois cela est encore plus efficace car cela vous permet d’avoir votre super repas prêt chaque soir lorsque vous rentrez chez vous.

Cuisinez des repas anti-crise

C’est la suite du point précédent et c’est une astuce que j’ai mise en place suite à l’analyse suivante : lorsque je fais une crise, le but c’est vraiment de me remplir, de me rassasier pour venir combler sans doute quelque chose, l’ennui ou le stress notamment.

Pour pallier à ce constat, j’ai adapté ma façon de me nourrir le soir en mettant en place une cuisine me permettant de contrer mes crises d’hyperphagie ou de boulimie et répondant à ces trois problématiques :

  • Les plats doivent être rassasiants afin de contrer et anticiper les crises.
  • Mais ils doivent être aussi équilibrés et pas trop élevé en calorie afin de ne pas grossir.
  • Enfin, ils doivent aussi être bons car manger doit rester un plaisir.

Bien évidemment, ce conseil implique de prendre le temps de cuisiner. Mais cuisiner me semble quelque chose d’inévitable lorsqu’on est atteint d’un trouble du comportement alimentaire et que l’on souhaite le maîtriser pour ne pas être à la merci de la nourriture industrielle.

Faites plusieurs repas dans la journée

Cela peut sembler contre intuitif si vous avez l’objectif de perdre du poids et pourtant adopter l’habitude de faire plusieurs repas par jour est une excellente chose si vous souhaitez contrer vos crises d’hyperphagie et faire diminuer votre gras.

Quand je parle de faire plusieurs repas chaque jour c’est 5 à 6 repas dans la journée. En faisant ça, vous permettez à votre cerveau d’avoir l’information qu’il va avoir différents apports en nourriture dans la journée et cela va lui permettre de se concentrer sur autre chose. Cela aura en plus l’effet de contrôler votre faim puisque vous aurez ces différents repas répartis tout au long de la journée.

Bien sûr, on ne fait pas des repas gargantuesques à chaque fois, l’objectif ici c’est d’apporter en plus des 3 repas de la journée 2 ou 3 collations supplémentaires qui peuvent être composées par exemple d’un fruit, d’un yaourt, de noix ou encore d’un carré de chocolat.

Buvez de l’eau

C’est un conseil vraiment sous-coté et pourtant l’eau est vitale pour l’Homme. Boire de l’eau régulièrement et en quantité suffisante peut être un super outil supplémentaire au contrôle de vos crises d’hyperphagie et de boulimie.

Boire de l’eau est essentiel pour votre organisme car elle :

  • participe aux nombreuses réactions chimiques dont le corps humain est le siège,
  • assure le transit d’un certain nombre de substances dissoutes indispensables aux cellules,
  • permet l’élimination des déchets métaboliques,
  • aide au maintien d’une température constante à l’intérieur du corps.

Mais dans mon cas, je me suis aussi rendu compte qu’elle régulait mon appétit. J’en bois donc un grand verre toutes les deux heures et surtout j’en bois un en rentrant chez moi, un avant le repas et un avant de me coucher.

Rejoignez un groupe de discussion

Parfois, il suffirait d’un mot d’encouragement de quelqu’un pour ne pas succomber à sa crise de boulimie ou d’hyperphagie. Ou bien tout simplement de pouvoir vider son sac auprès de quelqu’un qui écoute. C’est la raison pour laquelle je vous recommande de vous inscrire sur des groupes Facebook, des forums ou bien de rejoindre des canaux de discussion privés afin d’avoir des oreilles attentives lors de vos crises de boulimie et d’hyperphagie.

D’ailleurs ces groupes sont aussi utiles pour discuter de sa pathologie de manière générale ou bien même pour discuter et rencontrer des gens qui comprennent ce que vous vivez. Dans le cadre des troubles du comportement alimentaire et notamment parce qu’ils sont souvent associés à d’autres pathologies comme la dépression ou le manque de confiance en soi, savoir que vous n’êtes pas complètement seul et qu’il vous est possible de trouver rapidement quelqu’un avec qui parler peut être d’une grande aide.

Lavez-vous les dents

C’est un conseil que je vous donne et qui fait partie de mon kit-anti crise mais plus globalement de ma routine anti-hyperphagie et anti-boulimie. Ça peut pourtant paraître assez bête de premier abord mais je suis parti de ces constats afin de mettre en place cette astuce :

  • Après m’être lavé les dents, absolument tous les aliments ont un goût infect
  • Je me suis aussi rendu compte après le lavage des dents du matin que cela me coupait l’envie de manger

Partant de là voilà ce que je vous conseille afin de stopper vos crises d’hyperphagie et de boulimie du soir :

  • Si comme moi vos crises interviennent dès que vous rentrez chez vous, alors intégrez à vos habitudes d’aller vous laver les dents dès que vous passez la porte d’entrée
  • Sinon, essayez d’aller vous laver les dents quand vous sentez monter la crise. Cela ne l’empêchera peut-être pas, mais cela pourra la limiter tant le goût sera mauvais.
cbd boulimie

CBD : Le traitement alternatif idéal contre l’hyperphagie et la boulimie ?

Le CBD a acquis une grande popularité et une grande notoriété au cours des dernières années, mais l’un des aspects qui a été le plus négligé est la façon dont il peut être utilisé pour traiter les troubles du comportement alimentaire, comme la boulimie et l’hyperphagie.

Si je suis persuadé que, pour se sortir de ces troubles du comportement alimentaire, rien ne vaut la mise en place d’un accompagnement par un médecin, un thérapeute ou encore un coach afin de trouver et de régler ou contrôler les causes profondes entraînant ces troubles que sont l’hyperphagie ou la boulimie; je suis aussi tout à fait conscient qu’il y’a un grand nombre de personnes qui peuvent souffrir de cette difficile relation qu’ils ont avec la nourriture mais aussi avec leur corps même après avoir entamé des thérapies ou des séances de coaching.

Partant de ce principe qu’il n’est pas acquis pour tout le monde de régler ses problèmes via un accompagnement d’un spécialiste, je me suis un peu plus renseigné sur les traitements alternatifs existants et notamment celui qui concerne le traitement à travers le CBD.

Que sont la boulimie et l’hyperphagie ?

La boulimie et l’hyperphagie sont deux troubles du comportement alimentaire entraînant l’ingestion compulsive d’énormes quantités de nourritures à travers des crises de frénésie alimentaire. Lors de ces crises qui peuvent avoir des durées diverses de plusieurs minutes à plusieurs heures on a souvent envie d’aliment soit très sucrés soit très gras et évidemment avec un total calorique très élevé.

Ces crises peuvent intervenir alors même que vous n’avez pas faim et elles sont en général suivies d’un sentiment de honte qui vient clore la crise alimentaire en tant que telle. Car la honte laisse ensuite place à la colère que l’on ressent contre soi, voir à un sentiment de dégoût d’avoir absorbé de telles quantités de nourritures.

C’est à ce moment précis que vont se différencier les personnes atteintes de boulimie et celles atteintes d’hyperphagie :

  • Les boulimiques vont adopter un comportement compensatoire à l’absorption de toutes ces calories et peuvent se faire vomir, prendre des laxatifs ou pratiquer un sport à outrance.
  • Les hyperphagiques ne vont pas adopter un comportement compensatoire mais vont stocker toutes ces calories entraînant à terme du surpoids ou dans le pire des cas de l’obésité.

Le rôle du système endocannabinoïde dans les troubles de l’alimentation

Vos troubles du comportement alimentaire n’ont pas qu’une seule cause, elles sont dans la plupart des cas la combinaison de différents facteurs qui peuvent être familiaux, génétiques, sociaux, culturels et environnementaux. Par ailleurs, ces facteurs peuvent être renforcés par des problématiques liées à de l’anxiété, dépression ou dysmorphie (qui est l’obsession d’un défaut imaginaire de son apparence physique et qui vient diminuer notre confiance en nous).

Vous avez ainsi compris que généralement un trouble alimentaire n’est jamais seul et que si vous en souffrez, vous présentez aussi généralement d’autres points de déséquilibre. C’est ce qui fait la difficulté du traitement, car vous devez mettre en place quelque chose qui vient s’attaquer à l’ensemble de vos problématiques. C’est aussi la raison pour laquelle la plupart des traitements sont basés sur des antidépresseurs et ne sont pas forcément efficaces car ils vont surtout fonctionner sur les désordres psychologiques et moins sur les troubles du comportement alimentaire.

Les cannabinoïdes pourraient dans ce cadre être une solution si vous souffrez de troubles du comportement alimentaire, que ce soit d’hyperphagie ou de boulimie car ces substances que l’on va retrouver notamment dans le chanvre ou le cannabis ont cette caractéristique d’activer au sein de notre cerveau les récepteurs dit endocannabinoïdes que l’on va retrouver dans presque l’ensemble des cellules du corps et notamment dans deux endroits qui nous intéressent :

  • Le système nerveux central
  • Le système digestif

L’ensemble de ces capteurs forment le système endocannabinoïde qui a donc un rôle à jouer dans le contrôle de l’appétit mais aussi dans la digestion. Des premières études indiquent que le cannabis pourrait, lorsqu’on l’utilise de manière thérapeutique, combler des carences de système endocannabinoïde. Si cette étude est encourageante elle doit tout de même être confirmé par une seconde avec des tests a une échelle plus importante.

Ce qui est intéressant aussi avec le cannabidol (CBD) c’est que bien qu’il soit souvent comparé au THC. On les trouve tous deux dans le chanvre ou dans le cannabis mais le cannabidiol (CBD) a la géniale caractéristique de n’être ni addictif, ni psychotrope, et donc de n’être pas considéré comme une drogue et d’être parfaitement légale.

La consommation de CBD pour réguler le système endocannabinoïde et mieux maîtriser son appétit

On sait que les personnes souffrant d’un trouble du comportement alimentaire comme l’hyperphagie ou la boulimie possèdent un système endocannabinoïde dérégulé, sous performant ou abimé. Ainsi des études ont été réalisées et qui montrent que les personnes atteintes par ces troubles possèdent moins de récepteurs endocannabinoïdien dans la partie de leur cerveau responsable :

  • Des émotions
  • De la faim
  • Du système de récompense
  • De la motivation

Des tests indiquent que le cannabidiol (CBD) serait un facteur favorisant la perte de poids en venant bloquer les récepteurs H1 du système endocannabinoïde. Ces récepteurs auraient un impact sur la ghréline, l’hormone responsable de la sensation de faim et notamment dans son déclenchement. Toutefois cette étude prouvant l’effet coupe-faim a été mise en évidence pour le moment uniquement via une étude réalisée sur des rats. Ces rats qui avaient consommé du cannabidiol (CBD) ont réduit leur consommation alimentaire ce qui est donc très encourageant pour que cette substance puisse participer à un traitement aidant à lutter contre les crises de boulimie et d’hyperphagie. Voire même pour vous aider à réduire votre consommation de nourriture dans le cadre d’une perte de poids.

Par ailleurs, on remarque aussi que le CBD aurait des vertus sur la dépression qui seraient liées là aussi à son action sur le système endocannabinoïde et qui fonctionnerait comme suit :

  • La dépression entraîne un taux de neurogenèse (la production de nouveaux neurones pour faire simple) faible
  • Le cannabidiol va stimuler cette neurogenèse par l’intermédiaire des récepteurs de l’hippocampe

Enfin, c’est une donnée très importante à prendre en compte car comme vous le savez, le stress ou les angoisses jouent un rôle très important dans les crises de boulimie ou d’hyperphagie. On est beaucoup plus susceptible d’avoir une crise qui se déclenche lorsque nous sommes moins bien moralement ou sujet à du stress ou des angoisses. Le CBD peut venir vous aider à vous libérer un peu de ces problématiques de stress grâce à ses vertus relaxantes et donc influer dans le même temps sur vos crises.

La régulation de l’appétit à travers le système endocannabinoïde et la consommation de CBD ont donc un superbe avenir et il faut espérer à l’avenir que les études seront poussées afin de proposer aux personnes souffrant de boulimie et d’hyperphagie de pouvoir suivre une thérapie intégrant le CBD et permettant de pouvoir contrôler les crises liées à ces pathologies.

Comment utiliser le CBD pour lutter contre la boulimie et l’hyperphagie?

Si vous souhaitez utiliser le CBD afin de vous aider à lutter contre votre hyperphagie ou votre boulimie vous pouvez l’utiliser à partir de différentes formes :

  • En huile dont vous pouvez mettre quelques gouttes sous la langue
  • En liquide pour votre cigarette électronique
  • En fleur de CBD se consommant de la même façon que le THC (provoquant les effets planants, illégal)
  • En capsule comme complément alimentaire
  • En thé via une infusion à l’eau chaude

Je n’ai pas particulièrement de conseil sur la meilleure manière de l’utiliser, toutefois, la lutte contre la boulimie ou l’hyperphagie s’inscrivant dans la mise en place de bonnes habitudes j’aurais tendance à privilégier l’huile, les capsules ou le thé !

CBD et troubles du comportement alimentaire : mon avis

Si son efficacité n’est pas prouvée à 100% je pense que l’utilisation du CBD pour calmer ses maux peut être une excellente alternative à la médication car elles possèdent de nombreux avantages comme :

  • Le fait d’être un remède naturel
  • Ses bienfaits anxiolytiques venant soulager des troubles comme l’anxiété ou la dépression à travers l’activation de sérotonine
  • Son interaction avec le système endocannabinoïde régulant les récepteurs liés à la faim
  • Son utilisation vient soulager sans créer de dépendance
  • La consommation de CBD va favoriser la production de cannabinoïdes venant corriger ou soulager les causes initiales du trouble
  • Elle peut aussi soutenir votre santé mentale en diminuant le poids des problématiques liées à l’anxiété, au stress, à la pression (parfois et même bien souvent causé par l’image corporelle que l’on souhaiterait renvoyer)

Le CBD est donc selon moi une alternative naturelle à tester qui ne peut pas vous faire de mal et qui peut apporter de bons résultats. Toutefois, comme d’habitude, si vous êtes atteint d’une pathologie autre ou que vous avez déjà un traitement je ne saurais trop vous conseiller d’en parler d’abord à votre médecin.

manger ses émotions qu'est ce que c'est

Manger ses émotions

Manger ses émotions : qu’est ce que c’est ?

Manger ses émotions est une expression que l’on utilise souvent lorsqu’on est atteint d’hyperphagie boulimique parce qu’on continue de manger, bien après que la sensation de faim ait disparu et qu’on a tendance à prendre du poids.

Pendant longtemps j’ai cru manquer de volonté par rapport à la nourriture, que c’était parce que j’étais trop gourmand et que c’était potentiellement quelque chose de normal que de “manger ses émotions”. Mais ça ne l’est pas, et si comme moi vous êtes atteint par cette pathologie, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul, il est possible de s’en sortir et par dessus tout ce n’est pas un manque de volonté.

Pour déterminer si vous mangez vos émotions, répondez par oui ou non à ces questions :

  • Parfois je m’isole pour manger
  • Parfois je mange des quantités énormes de nourriture, bien au delà de ma faim et j’ai ensuite honte et me sens coupable
  • Parfois je mange pour combler un vide
  • Parfois je mange pour éviter ou fuir une sensation ou une émotion désagréable

Si vous vous reconnaissez dans ces questions et que vous avez répondu oui à une ou plusieurs, alors vous mangez probablement vos émotions.

Il faut que vous compreniez tout de même que manger ses émotions n’est pas un manque de volonté mais un mécanisme de défense ou d’adaptation que met en place votre corps afin d’atténuer le stress, la peur, la colère, l’ennui ou la solitude par exemple. 

A celà s’ajoute deux problématiques :

  • En vieillissant, le corps ancre les habitudes si bien que vos émotions et ce mécanisme de défense sont tellement liés que vous allez chercher du réconfort dans la nourriture sans même y penser ou vous en rendre compte.
  • Le soulagement que l’on ressent après voir manger tous ces aliments a une durée de vie très courte.

Manger ses émotions peut donc rapidement conduire à grossir surtout lorsque ces aliments qui nous aident à nous sentir mieux, et je suis bien placé pour le savoir, sont rempli de sucres et de matière grasse et donc des bombes de calories.

Comment arrêter de manger ses émotions ?

Lorsqu’on parcourt les différents site internet liés à l’hyperphagie, au binge eating ou au fait de manger ses émotions, on trouve tout un tas de technique permettant de s’arrêter comme celles ci :

  • Eviter la crise en la remplaçant par une activité ou une distraction
  • Eviter la crise en pratiquant des exercices de respiration ou de méditation
  • Eviter la crise en se parlant à la troisième personne
  • Eviter la crise en ancrant son esprit 
  • Eviter la crise en ancrant son corps

Il existe encore d’autres techniques sur lesquelles on pourrait revenir car la liste est longue mais d’après mon expérience, elles sont compliqués à mettre en place sauf à avoir une détermination à toute épreuve si on est pas passé par les premières étapes de la guérison :

  • Prendre conscience de sa pathologie
  • En parler avec son médecin
  • Suivre une thérapie afin de comprendre les origines

Une fois que ces premières étapes ont été réalisées, il est de mon point de vue beaucoup plus facile de mettre en place les techniques permettant d’arrêter de manger ses émotions.

Qu’est-ce que la boulimie nerveuse ?

La boulimie nerveuse, appelée communément boulimie, est un trouble du comportement alimentaire dont la prévalence s’élève à 0,2 % dans la population française. Elle se traduit par des crises de suralimentation suivie de vomissements provoqués ou de prises de médicaments pour effacer les calories absorbées. Je vous détaille tout dans cet article.

Qu’est-ce que la boulimie nerveuse ?

La boulimie nerveuse se compose de périodes de pulsions incontrôlables face à la nourriture. Durant une crise, le patient ne peut se retenir de manger et peut avaler des quantités astronomiques de nourriture, même s’il n’a pas faim. Il absorbe des calories jusqu’à se faire mal au ventre.

 

Généralement, une crise se déroule en trois phases :

  • La phase annonciatrice. Le patient ressent de la lassitude et tente de résister à la crise, ce qui entraîne une forte angoisse. Il va donc ressentir un besoin irrépressible d’ingurgiter des aliments, sans avoir faim.
  • L’accès boulimique, qui se fait en cachette. Le patient va avaler des aliments riches en calories, qu’il n’associe pas forcément à du plaisir ni à de la faim.
  • La phase finale. Le patient ressent de la honte, de la culpabilité et des remords. Sur le plan physique, il ne se sent pas bien (fatigue, crampes abdominales). Il va alors avoir recours à des comportements compensatoires inappropriés (prises de laxatifs ou vomissements provoqués) pour se soulager.

Quelles sont les causes de la boulimie nerveuse ?

Les causes de la boulimie nerveuse sont généralement complexes. Elles relèvent de différents facteurs :

  • émotionnels ;
  • comportementaux ;
  • psychologiques ;
  • sociaux.

Le patient ressent un stress et une anxiété intense. Parfois, le recours à la nourriture peut traduire un excès d’ennui, le besoin de calmer sa nervosité ou d’extérioriser son agressivité. Chez certains patients, la boulimie nerveuse apparaît en réponse à une pression sociale. Dans la recherche d’un corps parfait, le patient va tenter des régimes draconiens. Au fur et à mesure du temps, une singulière frustration apparaît et les premières crises apparaissent pour obtenir une certaine satiété.

Dans certains cas, la boulimie nerveuse est une réaction post-traumatique. Ainsi, les personnes victimes de violences durant l’enfance (physiques ou psychiques) ont tendance à se réfugier dans la nourriture. Cette dépendance dans la nourriture reflète un mécanisme de défense. Inconsciemment, le corps déformé ne peut plus être attaqué. Par ailleurs, 40 % des femmes ayant subi un viol avant l’adolescence présentent des symptômes de boulimie nerveuse les plus importants, au niveau des fringales, mais également des vomissements.

Comment gérer la boulimie nerveuse ?

Pratiquer une activité sportive de manière modérée

La pratique régulière et modérée d’un sport, que ce soit en salle, en équipe ou chez soi, apporte de nombreux bénéfices. Tout d’abord, la personne peut évacuer sa frustration. De plus, elle peut éliminer les calories absorbées durant les crises, ce qui conduit progressivement à la réappropriation de son corps.

Participer à des groupes de paroles

L’un des premiers symptômes de la boulimie nerveuse est l’isolement. Commencer à prendre la parole et raconter son mal-être permet de moins succomber aux crises : on verbalise ce que l’inconscient a du mal à admettre. De plus, rencontrer des patients atteints de la même maladie permet de se sentir moins seul. Les autres participants peuvent conseiller et aider à la prise de conscience.

Réapprendre à manger

La boulimie détruit le rapport à la nourriture. Si dans certains cas de dépendance comme l’alcool ou la cigarette, il est possible d’éradiquer la source, en revanche, il est impossible d’arrêter de se nourrir. C’est pourquoi réapprendre à manger est primordial. Cela passe par plusieurs étapes :

  • manger de nouveau en société ;
  • redécouvrir certains aliments ;
  • arrêter de s’interdire ;
  • adopter une attitude positive

Apprendre à lâcher prise

Chez les patients dont la recherche de la perfection du corps prime, lâcher prise et arrêter de se montrer exigeant envers soi-même est nécessaire ! Certains psychologues recommandent la pratique de la méditation, du yoga… Cela leur permet de mieux gérer leurs émotions au quotidien.

Peut-on guérir de la boulimie nerveuse ?

La boulimie nerveuse est un trouble du comportement alimentaire qui se soigne et se guérit. Cependant, la prise en charge doit être la plus précoce possible. Le premier pas vers la guérison correspond à celui du malade. Il doit vouloir entamer un processus de prise en charge, sinon, aucune guérison est possible. Il peut parler à son médecin traitant, à des proches ou s’adresser à l’hôpital le plus proche.

Ensuite, un diagnostic est établi pour proposer une thérapie. Selon la gravité de la boulimie et la fréquence des crises, plusieurs traitements sont mis en place :

  • un accompagnement psychologique, comme la thérapie comportementale cognitive ;
  • un accompagnement psychiatrique, via des consultations avec un professionnel ;
  • un accompagnement médicamenteux, par la prise d’antidépresseurs afin de réguler l’anxiété ;
  • un accompagnement nutritionnel pour réapprendre à s’alimenter correctement ;
  • et un accompagnement somatique, pour réparer le corps (problèmes digestifs, cardiaques, dentaires…)

Vous êtes ou avez été atteint de boulimie nerveuse ? Vous pouvez partager votre témoignage en commentaires pour donner vos conseils.

boulimie définition

Qu’est ce que la boulimie ?

Vous avez déjà entendu parler de personnes boulimiques ? Au-delà de la perte de contrôle, ces personnes vivent un véritable enfer. Elle représente un véritable trouble de comportement alimentaire. Elle touche toutes les catégories sociales et tous les sexes. Cette malade peut conduire à des répercussions physiques et mentales irréversibles (problèmes gastriques…). Elle est générée par de nombreux facteurs personnels et sociaux. Heureusement, il est possible d’en guérir, grâce à des diagnostics et une prise en charge de plus en plus précoces ! Je vous donne toutes les clés pour comprendre la boulimie dans cet article.

Qu’est-ce que la boulimie ?

La boulimie correspond à un trouble du comportement alimentaire. Ces derniers sont des conduites alimentaires différentes de celles adoptées par les personnes partageant le même environnement. Ils sont généralement importants et leurs répercussions psychologiques et physiques peuvent être durables et graves.

Elle se caractérise par un besoin incontrôlable d’absorber de la nourriture en grosse quantité, chez une personne qui ne répond pas aux critères de « gros mangeurs ». Ces crises de suralimentations durent peu de temps, mais peuvent survenir à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

 

Une fois la crise passée, le sujet atteint de boulimie va alors avoir recours à des comportements compensatoires inappropriés comme pour effacer l’épisode de suralimentation :

  • pratique excessive d’un sport :
  • utilisation de laxatifs ou du diurétique ;
  • jeûne entre les crises ;
  • vomissements provoqués.

Contrairement aux personnes hyperphagiques, le patient qui souffre de boulimie n’est pas en surpoids, en raison des mesures compensatoires. Elle toucherait 1,5 % des 11-20 ans et concerne environ 3 filles pour un garçon. Elle débute plus tard que l’anorexie. On remarque un pic aux alentours de 19-20 ans.

 

Quelles sont les causes de la boulimie

Les causes de la boulimie sont très variables. Cependant, on trouve trois types de causes.

Les causes biologiques

Depuis des dizaines, les scientifiques ont établi un lien entre boulimie et dépression. Certaines personnes seraient donc plus susceptibles à devenir boulimique. Le rôle de la sérotonine a été largement mis en évidence. Ce neurotransmetteur régule l’anxiété, les émotions… Ainsi, un défaut de sérotonine expliquerait une dépendance, qui se traduit notamment par la nourriture.

Des origines psychologiques

De récentes études ont montré que le tendance à développer un trouble du comportement alimentaire était plus élevé chez les enfants ayant subi des violences sexuelles et physiques, avant la puberté. Près de 40% des femmes boulimiques ayant subi une violence sexuelle dans leur enfance ont des crises de suralimentation plus violente que les autres (étude menée en 1992, par le Brit J. Psychiatry).

Une pression sociale

Enfin, les personnes développant ce trouble alimentaire ont souvent une mauvaise image de leur corps, notamment lorsqu’elle se compare au diktat de la minceur prônée encore de nos jours. Elles commencent des régimes drastiques. Le plus souvent ces régimes entraînent une frustration du corps. De ce fait, elles vont le plus souvent craqué, et ainsi surviennent les premières crises de boulimie.

Quels sont les symptômes de la boulimie

Il existe différents symptômes de la boulimie qui permettent d’établir une première prise en charge. La première correspond bien entendu à la phase de suralimentation. Elles se déroulent de manière totalement incontrôlée, alors que le patient n’a pas faim.

Un autre symptôme correspond à la phase de jeûne, très fréquent entre les crises, couplé à un sentiment de honte et de dégoût. Pour conserver un semblant de contrôle, la personne malade va alors jeûner pour maîtriser la perte de poids.

On note également un changement d’humeur récurrent. En effet, du fait d’un sentiment de frustration et de la perte de sa propre estime, les changements d’humeurs sont de plus en plus fréquents, et l’irritabilité commence à s’installer.

Comment soigner la boulimie ?

Le diagnostic

Le plus difficile dans cette pathologie reste le diagnostic. En effet, les personnes atteintes de boulimie ne veulent pas se faire soigner. Bien souvent, c’est à l’entourage qui doit faire remarquer ce qui ne va pas. Le diagnostic est plus difficile que pour d’autres troubles du comportement alimentaire, comme l’anorexie, car la perte de poids n’est pas spectaculaire. Il n’y a pas non plus de prises de poids ni de réelle carence alimentaire.

Cependant, c’est sur l’aspect psychologique que va se concentrer le diagnostic. Si vous remarquer dans votre entourage qu’une personne ou vous-même présentez les symptômes décrits plus haut, il est important d’essayer de discuter. N’étant pas médecin, le meilleur reste à parler à un professionnel de santé. Votre médecin traitant représente certainement la personne la plus qualifiée. Elle pourra établir un prédiagnostic.

La prise en charge

La prise en charge va se faire en plusieurs temps. Un psychiatre va tout d’abord évaluer la gravité de la maladie notamment via un test, l’EDI-2 de Garner, qui date de 1991. Elle permet de décrire en plusieurs dimensions le trouble du comportement alimentaire et s’attarde :

  • sur la recherche de la minceur ;
  • la boulimie ;
  • l’insatisfaction avec le corps ;
  • l’inefficacité ;
  • la peur de grandir
  • Etc

D’autres tests peuvent être effectués en parallèle, pour mesurer notamment la gravité de la dépression.

Outre la prise en charge psychiatrique, le patient va avoir un diagnostic somatique, social et nutritionnel.

La thérapeutique et le suivi

Diverses thérapies peuvent être mises en place. Tout d’abord, il est possible de soigner la boulimie par la psychothérapie. Pendant une heure ou une demi-heure, chaque semaine, le patient a rendez-vous avec psychologue, pour l’aider à exprimer ses sentiments.

La boulimie peut également se soigner par les thérapies cognitives et comportementales, pratiquées par un psychologue ou une diététicienne. L’objectif consiste à modifier durablement les habitudes et comportements alimentaires par l’apprentissage de nouveau fonctionnement. Ainsi, durant toute la thérapie, le patient va comprendre les conséquences sur sa santé, préciser le rôle des aliments, réintroduire petit à petit les aliments « tabou ». Selon les patients, la thérapie peut durer un à trois ans.

Le patient peut se voir attribuer également des séances d’hypnoses. Cependant, cette pratique  a une limite. Elle ne va pas chercher l’origine des crises, mais va aider le patient à gérer ses crises de suralimentation. Cette pratique peut être couplée à de la psychanalyse, dont le but est de dénouer les traumatismes en remontant à la source des problèmes psychiques. Cette thérapie demande des années de travail.

La guérison est longue et à tout moment, la rechute est possible. C’est pourquoi participer à des groupes de paroles ne pourra que vous aider dans votre prise en charge. Vous vous sentirez moins seuls. D’autres patients sur la voie de la guérison vous aideront dans les moments difficiles et surtout  dans l’acceptation de la maladie.

Pour les cas où la dépression est très sévère, une prise en charge médicamenteuse est instaurée, notamment par la prescription d’antidépresseurs, dont le rôle vise à réguler la sérotonine

À RETENIR :

  • La boulimie est un trouble du comportement alimentaire ;
  • Après des crises de suralimentation, le patient a des comportements à risques (jeûne, vomissement)
  • Le diagnostic et la prise en charge doivent se faire le plus tôt possible.
  • Plusieurs thérapies peuvent être combinées pour soigner cette malade