Comment éviter une crise d’hyperphagie grâce à cette technique de TCC ?

La TCC ou thérapie cognitive et comportementale est un excellent moyen de se libérer de son hyperphagie boulimique. Son principe est en quelque sorte de reprogrammer son cerveau de manière modifier ses schémas de pensée et ainsi répondre de façon différente aux comportements problématiques.

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’une technique apprise lors de mes accompagnements en TCC et m’a de nombreuses fois permis d’éviter une crise d’hyperphagie : le Stop & Respire.

Cette technique n’est pas spécifique aux crises d’hyperphagie par ailleurs, mais elle est plutôt destinée à dire stop aux pensées que l’on pourrait juger indésirables ou négatives.

Technique du stop et respire : qu’est-ce que c’est ?

La technique du stop et respire que j’ai apprise lors de mes séances en thérapie cognitive et comportementale (TCC) est une technique qui va vous permettre de mettre fin au processus des pensées négatives ou en cause de vos crises d’hyperphagie.

Technique du stop et respire : comment ça fonctionne ?

Comment fonctionne le “stop” :

Dans cette technique de stop et respire, le principe c’est de pouvoir mettre fin à ces pensées négatives grâce à la visualisation de ce qu’on appellera une commande stop dans votre cerveau.

Cette commande peut être soit visuel soit sonore. Par exemple dans mon cas lorsque cela arrivait je visualisais un énorme panneau stop que l’on voit sur la route.

Toutefois si cette visualisation vous semble difficile, vous pouvez aussi la stimuler à l’aide d’un objet comme un élastique autour de votre poignet. Attention, le but n’est certainement pas de vous faire mal, mais juste de vous permettre d’interrompre le processus lié à vos pensées automatiques ou négative en tirant un petit coup sur l’élastique lorsqu’elles font leur apparition.

Comment fonctionne le “respire” :

Lorsque vous aurez cassé le processus de pensées négatives ou automatiques grâce au stop, le principe c’est de passer à la partie “respire”.

Pour ce faire, vous pouvez pratiquer des respirations profondes soit en pensant à quelque chose d’heureux soit en vous arrêtant quelques minutes pour pratiquer la méditation ou faire des exercices de cohérence cardiaque. D’ailleurs si vous avez besoin d’aide les applications de méditation comme Petit Bambou sont parfaites pour ça. L’objectif étant d’aider votre système nerveux à s’apaiser.

Technique du stop et respire : pourquoi elle aide vraiment ?

La technique du stop et respire est très efficace car elle va venir travailler sur votre conscience et sur votre compréhension de vos pensées automatiques, négatives ou de vos crises d’hyperphagie.

C’est cette prise de conscience et ce travail que vous allez faire qui va vous aider à atténuer les schémas responsables de vos crises d’hyperphagie.

Attention, je ne vous dis pas que ça va marcher du premier coup. Mais si vous vous entraînez régulièrement, et que vous mettez en place ce réflexe, alors vous aurez des résultats sur le long terme.

Essayez cette technique chaque jour pendant un mois et parlez-moi de vos résultats.

Et vous quelles techniques vous ont aidé à limiter vos crises d’hyperphagie ?

Hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires : comment différencier ?

Dans cet article, nous allons nous intéresser aux différences entre une crise de compulsion alimentaire et une crise d’hyperphagie boulimique. En effet, il est extrêmement facile de confondre ces deux types de crises tant elles sont semblables sur le papier. Pourtant, elles se différencient par une caractéristique extrêmement importante et qui fait toute la différence :

Hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires : quelles ressemblances ?

Si ces deux types de crises sont semblables en de nombreux points comme :

  • L’absorption d’une quantité excessive de nourriture. On entend par excessive une quantité bien supérieure à ce que mangerait une personne dites lambda au cours d’un repas.
  • Éprouver différents sentiments que sont la perte de contrôle, la détresse ou encore la culpabilité.

Hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires : quelles différences ?

La grosse différence entre les crises d’hyperphagie boulimique et les crises de compulsions alimentaires se situe dans le choix du malade au niveau des aliments qu’il va choisir ou désirer.

Dans le cas des crises de compulsions alimentaires, vous allez avoir le souhait ou la volonté de manger certains aliments, seulement vous allez perdre le contrôle sur la quantité que vous allez ingérer.

Dans le cas des crises d’hyperphagie boulimique, on ne peut pas dire qu’il y ait véritablement un souhait sur les aliments que l’on ingère. La base de la crise est surtout de vouloir se remplir, peu importent les aliments en face de nous et bien souvent on se retrouve à manger des aliments que nous n’aurions jamais mangés en temps normal ou bien à faire des mélanges d’aliments improbables.

Compulsions alimentaires : qu’est-ce que c’est ?

Nous avons vu précédemment que ce trouble est différent de l’hyperphagie boulimique. Pour bien l’identifier, voici comment je le résumerais en quelques points :

  • Des grignotages qui se font tout au long de la journée
  • Des repas qui sont pris en continuant de manger même une fois la satiété atteinte

Ici encore il s’agit de manger ses émotions et la nourriture apporte soit :

  • Du réconfort
  • De la détente
  • Du plaisir
  • Une solution à l’ennui
  • Une solution à la solitude

 

Tachyphagie : tout savoir

À travers cet article il m’a semblé essentiel de vous présenter ce qu’était la tachyphagie et dans quelle mesure cette tachyphagie joue un rôle dans votre hyperphagie. Comme vous le savez, lorsqu’on est hyperphagique, il y a une tendance à se jeter sur les aliments et de manière extrêmement rapide. Et la rapidité à manger c’est exactement ce qui définit une personne tachyphage.

Ce trouble n’est d’ailleurs pas sans répercussion puisque si la rapidité avec laquelle vous ingérez les aliments peut vous causer des indigestions, la tachyphagie a aussi pour conséquences de ne pas avoir une relation “saine” à la nourriture et de vous faire manger plus qu’il ne le faudrait.

Qu’est-ce que la tachyphagie

Je vous le disais en introduction, la tachyphagie c’est le fait d’ingérer trop rapidement ses repas. Si on prend ses racines étymologiques c’est un terme qui vient d’ailleurs du grec ancien :

  • Takhus veut dire rapide
  • Phagein indique le fait de manger

C’est donc l’action d’ingérer des aliments de façon extrêmement rapide dans un repas auquel on consacre peu de temps. De manière plus précise, c’est défini scientifiquement par :

  • Le raccourcissement du temps entre 2 bouchées. La bouchée étant définie par le temps de portée à la bouche et le temps de mastication.
  • Ce raccourcissement peut être corrélé ou pas à un deuxième facteur : l’augmentation du nombre de bouchées.

La tachyphagie et la diminution du temps de mastication qu’elle entraîne vont ainsi avoir différentes conséquences :

  • Vous allez avoir des difficultés à ressentir la sensation de satiété et ainsi vous ne saurez pas si votre faim est assouvie
  • Vous perdez le plaisir que l’on ressent normalement lorsque l’on mange et vous ne permettez pas à votre corps de libérer toutes les saveurs de vos aliments en bouche

Comment se manifeste la tachyphagie

La tachyphagie est un trouble qui peut se manifester à cause de différents facteurs qui vont intervenir sur la durée de vos repas comme :

  • Le facteur culturel et le fait de manger devant la télévision en mangeant de la fast-food par exemple et donc de manger avec ou sans couvert.
  • Le facteur environnemental avec les habitudes existantes dans vos cercles sociaux, familiaux ou professionnels :
    • Par exemple si vos parents avaient l’habitude de manger très vite vous allez probablement en faire de même par mimétisme
    • De la même manière si vous mangez tous les jours avec un ou des collègues de travail qui mangent extrêmement vite, vous allez avoir tendance à vous caler sur leur rythme
  • Le facteur lié aux différentes possibilités de lieu du repas ou de conditions de ce repas :
    • De combien de temps disposez-vous pour déjeuner le midi ? 15 minutes ? 1 heure ?
    • Avez-vous un espace pour déjeuner sur votre lieu professionnel ou êtes-vous obligé de manger à votre bureau ? Voir dans votre voiture ?
    • Prenez-vous vos repas devant un écran ?
  • Le facteur émotionnel est lui aussi à prendre en compte et c’est à ce moment-là que tachyphagie et hyperphagie se rencontrent avec l’effet anxiolytique que peut procurer la nourriture.

Les conséquences de tachyphagie

La tachyphagie étant un trouble du comportement alimentaire, il y a différents risques ou conséquences qui sont lui sont liés dont voici les principaux :

Tachyphagie et surcharge pondérale :

Rien d’étonnant vous allez me dire mais il est quand même intéressant de comprendre le fonctionnement de ce mécanisme :

  • En effet, lorsque vous faites votre repas, votre organisme va vous transmettre divers signaux indiquant que vous êtes arrivé à satiété et qu’en conséquence vous n’avez plus besoin de manger.
  • Néanmoins ces signaux ont besoin d’un peu de temps avant de vous parvenir (une vingtaine de minutes) et si vous mangez trop rapidement, vous n’avez pas le temps de recevoir ces signaux.
  • Ne recevant pas ces signaux, vous mangez plus que ce que votre corps réclame ou aurait besoin ce qui alimente une prise de poids.

Tachyphagie et indigestion :

Il n’est pas besoin de souffrir de tachyphagie pour faire des indigestions vous vous en doutez. Toutefois ce trouble du comportement alimentaire favorise les brûlures d’estomac, les ballonnements, les reflux, l’aérophagie ou toutes gênes que l’on peut ressentir après un repas et qui sont causés par cette indigestion.

Comment gérer la tachyphagie

Maintenant que vous savez comment fonctionne la tachyphagie et qu’elles en sont les conséquences, nous allons nous intéresser à comment faire pour maîtriser celle-ci et savoir la gérer.

L’objectif ici c’est évidemment de prendre le temps de manger et d’y trouver du plaisir. C’est évidemment plus facile à dire qu’à faire car se débarrasser d’une habitude ancrée en nous depuis longtemps n’est pas chose simple. Toutefois, voici quelques idées à mettre en place pour vous aider à dompter ce trouble :

  • Lorsque vous avez faim, mangez. C’est simple, mais c’est efficace. Le but c’est de ne pas attendre d’être affamé pour manger car c’est à ce moment précis en général que le trouble fait son apparition et qu’on mange de fait extrêmement vite. Donc allez prendre votre repas quand vous commencez à ressentir la faim.
  • Trouvez un lieu dans lequel vous pouvez manger calmement et être bien installé. Si vous êtes chez vous, prenez votre repas à table, TV éteinte, en vous concentrant sur les goûts de vos aliments. Si vous êtes au bureau et que vos collègues mangent eux aussi très rapidement, essayez une fois par semaine de manger votre repas seul pour prendre le temps.
  • Fixez-vous une plage horaire d’au moins 20 minutes pour manger votre repas à table et n’incluez pas le temps que vous passez à préparer le repas dans le décompte
  • Essayez de mâcher entre 10 et 20 fois chaque bouchée afin que les aliments stimulent vos papilles et que vous puissiez apprécier les saveurs en bouche
  • Prenez le temps de vous poser des questions sur les saveurs que vous dégustez en vous posant des questions dessus
  • Si vous avez des personnes autour de vous qui mangent lentement, tentez de vous caler sur leur rythme
  • Mettez vous en difficulté en mangeant avec la main avec laquelle vous êtes la moins à l’aise ou utilisez des baguettes si vous avez du mal à les utiliser
  • Posez vos couverts entre chaque bouchée

Il est probablement impossible (et assez contraignant) d’utiliser toutes ces techniques à la fois. Néanmoins choisissez en une ou deux qui vous semble les plus simples à mettre en place et faites-les jusqu’à ce qu’elle devienne pour vous une habitude.

Comment guérir la tachyphagie

La tachyphagie de par ses conséquences perturbantes pour la sensation de satiété vient favoriser le fait de manger plus que ce dont nous avons besoin. Cela entraîne avec elle une augmentation du stockage des énergies et mécaniquement une augmentation de la masse grasse. Se libérer de l’hyperphagie c’est donc retrouver une relation saine avec la nourriture, permettre à son corps d’avoir la quantité d’énergie nécessaire mais c’est surtout retrouver le plaisir de manger. Alors comment faire pour guérir de la tachyphagie ? Voici les différentes étapes du processus de guérison :

Guérir de la tachyphagie : Diagnostic

Afin d’être sûr que vous faites de la tachyphagie, il est nécessaire de vous diagnostiquer en vous posant ces quelques questions :

  • Combien de temps durent vos repas ? Si la réponse est moins de 20 minutes il y’a un risque de tachyphagie
  • Sur une échelle de 1 à 10 quel nombre décrirait le mieux la vitesse à laquelle vous ingérer les aliments une fois en bouche (10 étant la vitesse la plus rapide) ? Si la réponse est égale ou supérieure à 7 il y a un risque de tachyphagie
  • Prenez vous le temps de mâcher correctement chaque bouchée ? Si la réponse est non il y a un risque de tachyphagie

Vous l’aurez compris si vous avez un risque sur les 3 questions il est très probable que vous fassiez de la tachyphagie.

Guérir de la tachyphagie : Conseils

On en a un peu parlé au paragraphe précédent, toutefois il me semble important de vous donner quelques autres conseils afin de prévenir la tachyphagie :

  • Se concentrer sur votre repas et ce que vous mangez pour prendre le temps de bien mâcher chaque bouchée
  • Eviter de manger debout et dans un monde idéal installé à une table car l’objectif c’est de faire de vos repas un moment de convivialité pour qu’ils durent plus longtemps
  • Donner de l’importance aux sensations que vous ressentez en mangeant et aux messages que vous envoie votre organisme
  • Se mettre des obstacles au fait de manger vite comme utiliser votre mauvaise main

Guérir de la tachyphagie : Prise en charge

Pour prendre en charge la tachyphagie, il n’y a malheureusement pas 1000 solutions. D’un point de vue médical, je pense qu’il est peut être intéressant de mettre en place :

  • Des séances d’hypnose
  • S’entraîner à adopter une alimentation en pleine conscience pendant laquelle on est concentré uniquement sur ce que l’on mange et le plaisir que cela nous procure

Par ailleurs, je suis aussi tombé sur une fourchette vibrante en faisant mes recherches qui vous alertent lorsque le temps entre deux bouchées est inférieur à 10 secondes.

Guérir de la tachyphagie : Importance de la mastication

La mastication c’est une étape nécessaire et primordiale à tout votre système digestif car :

  • Vous facilitez le passage dans l’œsophage et évitez les douleurs
  • Vous prédigérer les glucides grâce à votre salive qui décompose les amidons
  • Vous permettez à votre système digestif d’avoir une connaissance complète de ce que vous ingérez pour une assimilation optimale
  • Vous laissez le temps à votre cerveau de savoir s’il est rassasié et vous diminuez ainsi la quantité d’aliment ingéré
  • Vous retrouvez du plaisir gustatif en permettant une meilleure libération des goûts

Vous voyez, il n’y a que des avantages à se prémunir de la tachyphagie et à prendre le temps de manger. Il faut trouver un juste milieu et ne pas ensuite faire de la bradyphagie, qui est l’inverse de la tachyphagie et qui s’applique aux personnes qui mangent très lentement pour faciliter leur digestion, mais quoi qu’il en soit prendre le temps de manger est important.

8 idées reçues à propos des troubles du comportement alimentaires

Lorsque j’ai lancé BonjourMotivation, mon objectif était de parler de différentes choses qui m’intéressaient autour de la science humaine comme le développement personnel, la nutrition, le sport, les troubles du comportement alimentaire et plus particulièrement l’hyperphagie dont j’avais réussi à me débarrasser.

Concernant les TCA et l’hyperphagie, l’objectif était simple à travers ce blog, pouvoir m’en servir comme d’une thérapie en livrant mon expérience et en transformant mes difficultés en force. Puis au fur et à mesure, je me suis dis qu’il serait génial qu’au-delà qu’il me serve à moi, il pourrait aussi servir aux autres personnes qui souffrent de trouble du comportement alimentaire. Peut-être qu’à travers mon expérience ils pourraient trouver les solutions, que j’avais moi-même eu du mal à trouver sur internet quand j’en avais besoin.

Et puis finalement je me suis rendu compte que ce blog pourrait presque être d’utilité publique afin de sortir de l’ombre des pathologies qui :

  • Souffrent de nombreux préjugés ou clichés
  • Sont bien souvent compliquées et incomprises rendant la guérison remplie d’obstacles
  • Sont largement méconnus et rendant le diagnostic difficile

C’est dans ce cadre que j’ai écrit cet article dans lequel je vais vous parler de 9 clichés à propos des troubles du comportement alimentaire et tenter de rétablir une vérité à leur propos.

Idée reçue numéro 1 : Trouble du comportement alimentaire = maigreur extrême

C’est l’une des pensées limitantes les plus répandues à propos des troubles du comportement alimentaire que celle qu’il faudrait uniquement avoir un poids très bas pour en souffrir.

Les TCA s’attaquent à n’importe qui avec n’importe quel physique et il est impossible de diagnostiquer quelqu’un en simplement se référant à son apparence.

Une personne atteinte d’hyperphagie par exemple aura plutôt tendance à être en surpoids, tandis qu’une personne boulimique aura quant à elle tendance à avoir un poids normal.

Idée reçue numéro 2 : Seules les femmes adolescentes sont touchées par les TCA

Certes la société dans laquelle on vit expose énormément les femmes et notamment les adolescentes à développer un trouble du comportement alimentaire à cause de la pression qui est mise sur les idéales de beauté à atteindre notamment. Pour autant il y a de plus en d’hommes qui développent un trouble du comportement alimentaire même si pour le moment leur parole est encore largement discrète.

Les TCA ne se limitent pas à une tranche de la population, ils peuvent vous toucher que vous soyez un homme ou une femme, peu importe votre âge ou le milieu dans lequel vous évoluez.

Idée reçue numéro 3 : Les TCA ne sont pas graves

Bon là, il y a débat en fonction des cas mais quoi qu’il arrive les troubles du comportement alimentaire sont des véritables maladies mentales et à ce titre elles doivent être prises au sérieux.

Si dans certains cas, la gravité reste relative, elles peuvent tout de même amener à des détresses mentales extrêmement importantes. Et notamment l’anorexie qui est d’après les chiffres la maladie mentale dont le taux de mortalité est le plus élevé.

On ne rigole donc pas avec les TCA, on ne les prend pas à la légère et on traite avec empathie les personnes qui en sont atteintes.

Idée reçue numéro 4 : Être atteinte de TCA est un choix

Si c’était le cas ce serait donc génial de pouvoir faire le choix de ne plus en être atteint. Je crois que cela réglerait la problématique de pas mal de monde.

Les TCA ne sont pas des régimes à la carte dans lequel on choisit d’arrêter de manger comme on le souhaite puis de reprendre quand on estime avoir terminé.

La vérité c’est que les troubles du comportement alimentaire sont une maladie et qu’on ne choisit pas d’être malade malheureusement.

Idée reçue numéro 5 : Les personnes atteintes de TCA veulent attirer l’attention

Je crois qu’il n’y a rien de plus faux que cela. Il y a énormément de personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire qui gardent profondément enfouie en elle ce secret qui leur pourrit pourtant la vie. Et d’ailleurs une des caractéristiques de ce trouble c’est le sentiment de honte que l’on développe (après les crises d’hyperphagie notamment pour vous parler de mon cas).

Vous en conviendrez la honte et vouloir attirer l’attention ne vont pas de pair. C’est même une grande difficulté car il faut réussir à dépasser sa honte pour parler de son trouble, être diagnostiqué et pouvoir entreprendre une thérapie.

Idée reçue numéro 6 : Les troubles du comportement alimentaire sont héréditaires

S’il était par le passé admis que les troubles du comportement alimentaire étaient héréditaires il s’avère que c’est faux. Les TCA sont multifactoriels et bien que la génétique soit responsable de ceux-ci, il ne faut pas oublier les facteurs biologiques, psychologiques et traumatiques.

Idée reçue numéro 7 : Pour guérir il suffit de manger

Ce qu’il est important de comprendre c’est que si l’aspect alimentaire du trouble du comportement alimentaire est important. Tout n’est pas qu’une question d’alimentation dans le TCA. Cette relation à l’alimentation n’est que la conséquence de quelque chose de beaucoup plus profond et parfois bien enfouie chez le malade.

S’il n’était question que de volonté, j’aurais guéri de l’hyperphagie en deux temps trois mouvements. Il faut donc s’attacher à régler l’aspect psychologique pour guérir.

Idée reçue numéro 8 : On ne guérit pas d’un trouble du comportement alimentaire

Alors la spoiler alerte : c’est complètement faux. C’est d’ailleurs tout le sens de ce que je veux vous transmettre ici et vous devez toujours garder en tête que la guérison est à un pas de vous. Cette guérison est accessible grâce à trois choses

  • Un travail psychologique sur les causes de votre TCA
  • Une déconstruction de tout ce que vous pensez sur l’alimentation et l’apprentissage d’un régime alimentaire adapté
  • Du temps, de la bienveillance et un bon accompagnement

​Et vous, vous connaissez quelles sont les idées reçues dont vous aimeriez me faire part à propos de votre TCA ?

Journée mondiale des TCA 2022

Les troubles de l’alimentation sont plus qu’un problème de nourriture et de poids. Ce sont des maladies complexes qui affectent l’estime de soi, la santé physique et la capacité à réussir dans la vie. Dans le monde entier, la prévalence des troubles alimentaires augmente à un rythme alarmant, tant chez les hommes que chez les femmes, indépendamment de l’origine, du statut social ou du niveau d’éducation. Une personne meurt d’un trouble alimentaire toutes les 60 minutes.

Le 2 Juin dernier a donc eu lieu la journée mondiale des troubles du comportement alimentaires. Je ne connaissais jusqu’alors pas l’existence de cette journée et je trouve ça super qu’on puisse mettre un peu de lumière sur ces pathologies afin de montrer aux yeux du monde dans quelle détresse elles peuvent emmener les personnes qui en souffre.

Journée mondiale des TCA : Les chiffres

À travers cette journée mondiale des troubles du comportement alimentaires, voici les chiffres alarmants qui ont été mis en avant :

  • Les TCA touchent plus de 900000 personnes en France
  • La moitié de ces personnes n’ont pas conscience qu’ils sont touchés par une maladie car ils ne sont pas diagnostiqués. Ils ne peuvent donc pas avoir accès à des soins.
  • 95% des personnes touchées par les TCA sont des femmes
  • Les TCA sont la deuxième cause de mortalité chez les jeunes

Ces chiffres ne sont presque pas une surprise au vu du fonctionnement actuel de la société et la part de plus en plus importante des réseaux sociaux dans nos vies.

Enfin, vous vous en doutez, le COVID passant par là n’a pas aidé et depuis la crise sanitaire ont compte une augmentation de 30% de plus sur les demandes de prise en charge liées à un trouble du comportement alimentaire.

Journée mondiale des TCA : Une maladie invisible

Si quelques aspects, conséquences ou symptômes des troubles du comportement alimentaire sont bien connus comme :

  • Les crises de boulimie et d’hyperphagie
  • Les comportements compensatoires comme les vomissements ou la prise de laxatifs
  • Les restrictions alimentaires

Il n’en reste pas moins que les troubles du comportement alimentaire restent des maladies invisibles du monde et dans lesquels les patients vont souffrir d’autres maux parfois bien pires que ceux décrits précédemment comme :

  • Des conflits familiaux
  • Des angoisses, de l’anxiété, du stress
  • Des frustrations
  • Une mauvaise estime de soi
  • Une image erronée de soi
  • Des difficultés à gérer ses émotions
  • Une peur des relations sociales
  • Un besoin de perfection
  • Des traumatismes divers

La liste n’est pas exhaustive je vous ai marqué ce qui me venait en tête mais je suis sûr qu’il y a de nombreuses autres souffrances des personnes atteintes de TCA.

Journée mondiale des TCA : Ce que vous devez savoir

Je profite de l’événement de cette journée mondiale pour faire quelques rappels qui sont nécessaires et valables toute l’année à propos des troubles du comportement alimentaire :

  • On n’en guérit pas grâce à une méthode miracle et unique mais grâce à des thérapies et accompagnements à différents niveaux
  • La façon d’en guérir est propre à chacun, il existe autant de façon de s’en sortir qu’il y a de personne malade
  • C’est le cumul et l’association des outils mis à disposition par les thérapies, vos propres expériences et la connaissance de vous-même qui vous permettront de vous en sortir
  • Ne restez pas seul ou seule face à votre TCA
  • Que vous ayez le moindre doute ou que vous présentiez tous les symptômes d’un TCA, foncez chez votre médecin afin qu’il vous oriente vers des professionnels de santé

Journée mondiale des TCA : quelques numéros ou liens utiles

Parce que les troubles du comportement alimentaire peuvent entraîner des états de détresse très importants, j’ai trouvé important de vous mettre à disposition pour clore cet article des numéros ou des ressources pour recevoir de l’aide gratuitement :

  • Fédération Francaise Anorexie et Boulimie – 0 810 037 037 : une permanence téléphonique sur laquelle vous pouvez venir échanger sur votre problématiques
  • Stoptca.fr : un super site sur lequel vous retrouverez plein d’infos et sur lequel vous pouvez réserver des entretiens gratuitement avec des professionnels de santé
  • ENDAT-TCA – endat.fr : une association loi 1901 permettant la prise en charge des TCA, obésité et diabète
  • anebquebec.com : un site regroupant énormément d’informations sur tout ce qui est lié au TCA

Journée mondiale des TCA : conclusion

Après vous avoir partagé ces quelques informations et aussi mise en garde à propos des troubles du comportement alimentaire je souhaite finir cet article par une note plus positive avec ces quelques messages importants :

  • Le premier et le plus important c’est qu’il est possible de guérir de son TCA, cela peut prendre du temps mais n’abandonnez jamais, il y’a toujours une lumière au bout du tunnel
  • Le second c’est de ne surtout pas attendre avant de prendre un charge un TCA au risque de voir le trouble s’installer de plus en plus profondément dans vos habitudes
  • Le dernier c’est que vous n’êtes pas seul(e) face à votre trouble et qu’il existe de nombreux spécialistes qui pourront vous aider à le résoudre
boulimie hypnose

Comment l’hypnose peut traiter la boulimie ?

À travers mon témoignage en deux parties, je vous ai expliqué comment l’hypnose avait participé à ma guérison dans mon combat contre l’hyperphagie. Mais l’hyperphagie et la boulimie étant deux troubles du comportement alimentaire tellement proches, il me semble évident que cette thérapie peut vous aussi vous aider si vous êtes atteint de boulimie vomitive.

Dans la thérapie par l’hypnose, le thérapeute vient travailler sur votre inconscient afin de trouver la cause profonde qui entraîne vos crises d’hyperphagie, vos crises de boulimie, votre anorexie mentale ou tout autre trouble du comportement alimentaire dont vous êtes atteint.

Dans cet article, je souhaite vous donner à vous aussi la chance de vous mettre sur la voie de la guérison de vos troubles du comportement alimentaire et notamment si vous êtes atteint de boulimie grâce à l’hypnose.

Pour commencer, qu’est-ce que la boulimie ?

Je ne vais pas vous refaire ici un cours sur ce qu’est la boulimie, mais juste quelques rappels afin d’être sûr que nous parlons de la même chose :

  • La boulimie est un trouble du comportement alimentaire comme le sont l’hyperphagie et l’anorexie.
  • Cette pathologie se définit surtout par une première phase lors de laquelle on est pris de compulsion alimentaire qui nous fait ingérer des quantités énormes de nourriture puis une autre phase lors de laquelle on compense cette nourriture ingérée par des comportements compensatoires comme des vomissements.
  • On estime de 1 à 3% le nombre de femmes atteintes de boulimie contre 0,1 à 0,5% des hommes. C’est donc plus particulièrement les femmes qui sont touchées et notamment lors de l’adolescence.
  • C’est probablement le trouble le plus difficile à déceler d’un point de vue extérieur en raison des pratiques compensatoire qui permettent aux malades d’avoir un IMC et un physique normal à contrario des anorexiques et des hyperphagiques.

Pour être sûr que vous êtes atteint de boulimie, voici les trois critères sur lesquels on peut vous diagnostiquer :

  1. Vous faites deux crises de boulimie par semaine depuis au moins six mois
  2. Vos crises sont suivis de comportements compensatoires comme des vomissements, la prise de laxatif, des jeûnes ou du sport excessif
  3. Vous avez une obsession sur votre apparence physique et votre poids

La boulimie est une pathologie complexe et le problème n’est pas seulement lié à la nourriture. La nourriture n’est qu’une conséquence de causes dont les facteurs peuvent être multiples :

  • Facteurs sociaux culturels : la boulimie va se développer historiquement plus facilement dans les milieux favorisés dans lesquels on pourrait mettre la minceur sur un piédestal
  • Familiaux : les troubles du comportement alimentaire vont plus facilement se développer lorsque notre cercle familial est conflictuel ou étouffant
  • Psychiatriques : la pathologie peut être une conséquence d’une problématique psychiatrique plus sévère

Au-delà de ces facteurs, le trouble du comportement alimentaire peut survenir suite à un événement déclencheur dont le patient va garder un traumatisme comme :

  • Une séparation
  • Une moquerie ou un harcèlement
  • Un décès
  • Etc

Malheureusement avec ce trouble du comportement alimentaire, l’aspect psychologique n’est pas la seule problématique. En effet, la boulimie va aussi abîmer votre santé physique avec les complications qu’elle peut entraîner. Voici celles que l’on recense le plus souvent :

  • Une diminution de votre tension artérielle
  • Uné érosion de l’émail de vos dents
  • Des brûlures à l’œsophage
  • Des perturbations gastriques
  • Des carences en vitamines ou minéraux
  • Des difficultés à vous endormir ou à vous concentrer
  • Un dérèglement de votre cycle menstruel si vous êtes une femme
  • Des troubles de l’humeur et des dépressions (pouvant entraîner des idées suicidaires)

Même si ce trouble du comportement alimentaire est très compliqué à vivre et peut être difficile à déceler, il existe heureusement des façons de s’en débarrasser et de le prendre en charge. Toutefois le traitement de la boulimie n’est efficace que lorsqu’on traite simultanément les deux aspects de la maladie avec :

  • Un accompagnement psychologique dont l’objectif est de comprendre les racines de votre trouble et la vaincre puis de modifier les schémas responsables de vos crises de boulimie et des purges qui y sont associées. Les thérapies pouvant être mises en place dans ce cadre sont multiples comme la thérapie cognitive et comportementale (que je vous recommande car elle a très bien fonctionné chez moi), la thérapie familiale, la thérapie par l’hypnose (que je vais vous présenter dans l’article et qui a elle aussi extrêmement bien fonctionné chez moi), la thérapie de groupe, la psychanalyse, la thérapie interpersonnelle. J’ajoute aussi qu’il est probable qu’il existe d’autres approches que je ne connais pas encore.
  • Un accompagnement alimentaire dont l’objectif est de vous faire comprendre comment fonctionne la nutrition et ainsi vous donner les bases pour vous nourrir de façon saine et libérée.
  • Un suivi par votre médecin traitant peut s’avérer lui aussi nécessaire dans les cas les plus difficiles de boulimie afin notamment de suivre l’évolution de vos bilans sanguins.

Avant de commencer à vous parler de l’hypnothérapie et de comment elle peut vous aider avec votre boulimie, je tiens à vous dire que j’ai été hyperphagique pendant de longues années avec quelques épisodes de boulimie. J’ai suivi un nombre incalculable de régimes qui m’ont chaque fois replonger dans mon TCA. Autour de mes 25 ans je me suis rendu compte un peu par hasard que je n’étais pas juste gourmand. J’ai eu la chance que mon médecin généraliste soit aussi pratiquant d’hypnose ericksonienne et j’ai tenté le pari de comprendre grâce à cette thérapie les raisons qui me poussaient à manger autant. C’est la meilleure décision que j’ai pu prendre.

Qu’est-ce que l’hypnothérapie ?

L’hypnose c’est une méthode thérapeutique permettant de traiter les troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou l’hyperphagie, mais pas seulement. Cette thérapie peut aussi intervenir dans de nombreux domaines comme les addictions ou l’amélioration du sommeil.

Dans le cadre de la boulimie, le travail va surtout se faire autour de la gestion de vos crises. Le thérapeute va vous aider à analyser et comprendre d’où vient votre trouble puis dans un second temps vous allez travailler sur les symptômes en modifiant vos schémas de pensée et de comportement.

Il existe plusieurs possibilités ou techniques d’hypnose lorsqu’on souhaite guérir de la boulimie et surtout des crises et comportements compensatoires allant de pair avec ce trouble du comportement alimentaire.

Le déconditionnement

Vous avez été conditionné à vos crises de boulimie car c’est une habitude qui est inconsciente. Ces crises interviennent en réponse à un stimulus qui est bien souvent l’évitement d’une sensation désagréable (ennuie, stress, angoisse, fatigue…). Cette mauvaise réponse que vous faites en réponse à cette sensation intervient la plupart du temps en raisons de vos fausses croyances.

La technique du déconditionnement va donc intervenir sur deux niveaux :

  • Premier niveau, vos croyances
  • Second niveau, vos comportements

De façon générale si vous êtes boulimique, vos croyances vont se porter elle aussi sur deux niveaux, la nourriture et votre corps. Ainsi, vous avez probablement une mauvaise image de votre corps, peut-être vous trouvez-vous trop gros ou moche. La nourriture quant à elle est utilisée comme réconfort voire même en anesthésiant au lieu d’être considéré comme une formidable source d’énergie pour votre corps et la satisfaction d’un besoin vital.

Bien entendu, vous ne vous rendez pas compte de ces croyances car elles sont au fin fond de votre inconscient. Mais c’est à ce moment précis que l’hypnose intervient en deux étapes :

  • La première étape vous permet de prendre conscience de ces croyances
  • La seconde de vous en libérant

Enfin, une fois que vous avez travaillé sur les croyances, il reste à travailler sur les comportements. Le thérapeute va vous aider à identifier quels sont vos schémas négatifs que sont les crises et les comportements compensatoires puis vous permettre de les remplacer par d’autres schémas vous permettant de les éviter.

Les sensations corporelles

Si vous êtes boulimique depuis de nombreuses années, il est probable que vous ne fassiez plus la différence entre le moment où vous avez vraiment faim et la faim qui intervient en fonction de vos émotions. L’hypnose peut travailler sur cet axe en vous permettant à travers les sensations corporelles de distinguer à nouveau la faim et la satiété.

Pour ce faire, on profite de la mise en veille de votre cerveau pendant la séance d’hypnose afin que vous soyez davantage à l’écoute de vos sensations corporelles et de vos émotions. Cela permet qu’au fur et à mesure vous appreniez à manger uniquement lorsque la faim se fait sentir, pour combler vos besoins vitaux.

Le mental et le psychisme

La problématique des troubles du comportement alimentaire et de la boulimie notamment c’est qu’ils sont souvent la résultante de problématique n’ayant au départ rien à voir avec la nourriture. Ils sont plutôt la conséquence de problématique psychologique du patient comme de l’anxiété, de l’angoisse, du stress par exemple. La réponse à cette problématique passe par la nourriture et se transforme en crise de boulimie uniquement car la nourriture permet d’inhiber ces sentiments désagréables pendant quelques temps en provoquant bien-être et euphorie.

Si le travail en déconditionnement va permettre de mettre en place de nouveaux schémas plus sains, le travail sur l’aspect psychologique et sa problématique associée comme l’anxiété peut permettre de définitivement se libérer de son trouble. Le thérapeute utilise dans ce cas des techniques de régressions ou de métaphores et cela permet aussi d’éviter de compenser votre boulimie par une autre addiction ou compulsion (la cigarette par exemple).

Enfin, un autre aspect parfois sous estimé lié à la boulimie est qu’elle tire sa force dans le manque de confiance en soi que peuvent avoir les personnes qui en sont atteintes. L’hypnose peut aussi s’avérer efficace dans ce cas précis et participer à renforcer la confiance que vous pourrez mettre en vous.

Comment se passe une séance d’hypnose

Pare qu’une séance d’hypnose ne s’improvise pas, toutes les séances commencent par une discussion avec votre thérapeute afin de faire le point sur où vous en êtes dans TCA et dans vos émotions. Evidemment la première séance permet de mettre les bases de la suite et que votre thérapeute découvre les raisons et les mécanismes qui entraînent votre boulimie. Une fois que votre thérapeute a fait le point et a compris quelles sont vos difficultés, la séance est lancée.

Les séances suivent toujours le même modèle et on peut les scinder en trois différentes étapes :

Étape 1 d’une séance d’hypnose : la détente

Le thérapeute vous installe confortablement dans un fauteuil et vous demande de fermer les yeux et de pratiquer des exercices de respiration dans le but de vous détendre. Sa voix accompagne chaque inspiration et expiration jusqu’à être suffisamment détendu.

Les yeux toujours fermés et concentré sur la voix du thérapeute, vous vous laissez ensuite guider pour prendre conscience de toutes les parties de votre corps et de comment vous les ressentez dans l’espace.

Étape 2 d’une séance d’hypnose : l’inconscient

C’est ici que les choses sérieuses commencent. Avec le début du travail sur votre inconscient. A cette étape le thérapeute va réaliser des exercices qui peuvent varier entre chaque séance en fonction des difficultés que vous éprouvez avec votre boulimie ou votre TCA. Le principe de base étant toujours le même puisque pour faire appel à votre inconscient le thérapeute va vous faire travailler sur des exercices de visualisation.

Pour que vous rendiez compte voici quelques exemples sur lesquels j’ai pu travailler avec mon thérapeute lors de cette étape :

  • Séance 1 : travail sur l’habitude, la routine ou le rituel entraînant la ou les crises comme le fait d’être fatigué ou énervé après sa journée de travail, du coup aller acheter des bonbons, des gâteaux, des aliments gras et tout manger en arrivant chez soi.
  • Séance 2 : travail sur la relation à votre corps et comment surmonter votre peur de grossir
  • Séance 3 : travail sur vos émotions ou sur ce qui déclenche les émotions qui entraînent les crises

En fait, au fur et à mesure de votre thérapie, vous allez guérir de certains maux mais aussi être confrontés à de nouveaux obstacles que vous allez eux aussi franchir jusqu’à ce qu’il n’en reste aucun.

Étape 3 d’une séance d’hypnose : la visualisation

Cette troisième et dernière étape à pour objectif de vous faire mettre une image sur les difficultés que vous éprouvez afin de pouvoir les combattre. Par exemple au début lors de mes séances, je me visualisais en plein milieu d’une jungle sans savoir ce que cela pouvait signifier. J’ai de moi-même associé cette jungle à un désordre qui perturbait ma vie. Au fur et à mesure de la thérapie j’ai dû quitter cette jungle qui s’est transformée en clairière. J’ai appris à ce moment-là que la jungle signifiait qu’un côté négatif de moi-même bloquait mon évolution.

Combien de séances sont-elles nécessaires ?

Je crois qu’il n’y a pas vraiment de règle là-dessus. Dans mon cas cela s’est réglé en 6 séances mais cela peut être moins ou plus dans des cas plus graves de trouble du comportement alimentaire. Ce que vous devez prendre en considération c’est que les séances d’hypnose ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie et qu’il faut prévoir votre budget en fonction. Dans mon cas j’ai payé chaque séance une soixantaine d’euros mais cela peut être plus (notamment à Paris). Par ailleurs renseignez-vous  tout de même auprès de votre mutuelle qui dans certains cas prendre en charge une partie de la thérapie.

Enfin, vous devez savoir que vous serez conscient de tout ce que vous faites pendant la séances. La thérapie par l’hypnose n’a rien à voir avec ce que vous pouvez voir à la télévision et le thérapeute n’a aucun contrôle sur votre esprit. D’ailleurs ce n’est pas non plus un moment de détente, je pense que pour que cela fonctionne il faut voir ces séances comme des exercices, un peu comme si vous vous entraîniez lors d’une séance de musculation par exemple.

Quels sont les effets de l’hypnose

Spoiler alert : les effets de l’hypnose sont d’après mon expérience incroyable. J’ai ressenti tous ses bienfaits après avoir effectué ma première séance. En effet, dès la première séance j’ai senti que je comprenais d’où les crises tiraient leurs forces. J’ai ainsi pu commencer à les apprivoiser ainsi que faire des changements dans ma vie qui m’ont donc permis dès la première séance de voir diminuer la fréquence de ces crises d’hyperphagie et de boulimie.

Puis au fur et à mesure des séances, la thérapie a fait son effet et certains comportements ont cessé avec comme :

  • L’achat de nourriture en sortant du travail
  • L’obsession sur mon poids
  • Le besoin irrépressible de manger

Toutefois, si l’hypnose m’a permis de me libérer de mon trouble du comportement alimentaire, j’ai conscience qu’il me restera collé à la peau toute ma vie et qu’il me sera toujours nécessaire de faire des efforts pour ne pas retomber dedans.

Comment l’hypnose peut vous aider dans votre lutte contre la boulimie

Si vous avez lu cet article depuis le début et que vous me suivez un peu sur ce blog, vous savez que cela a fonctionné pour moi. Mais est ce que cela fonctionne pour tout le monde ? Je préfère être honnête et vous dire que je n’en suis pas sûr.

Mon avis là-dessus c’est qu’on est vraiment tous différents et que ce qui fonctionne chez quelqu’un ne fonctionne pas forcément chez l’autre. Et puis l’hypnose peut fonctionner à un moment de votre vie et ne plus fonctionner à un autre.

Malgré tout, est-ce que je vous recommande d’essayer ? Évidemment que oui car je pense aussi que c’est la succession et le fait de tester différentes thérapies, programmes ou coach qui vous permet d’en apprendre le plus sur vous. Ce sont toutes ces expériences mises bout à bout qui vont vous permettre de vous connaître et de trouver comment vous libérer du poids de ce trouble du comportement alimentaire.

Enfin pour être complètement transparent encore une fois, le fait que ça a fonctionné pour moi ne m’empêche pas de temps en temps d’avoir de nouveau une crise. La différence étant que j’accueille cette crise avec bienveillance et qu’elle ne me dérange pas plus que ça.

Pour aller plus loin et pour que vous compreniez pourquoi ça fonctionne, voici trois éléments issus de différentes études mettant en avant l’efficacité de l’hypnose sur les personnes boulimiques :

Réceptivité à l’hypnose des boulimiques

Les patients souffrants du trouble du comportement alimentaire boulimie ont une meilleure réceptivité à l’hypnose s’expliquant par un biais psychologique plus fort chez eux que chez les autres : la dissociation. Cette dissociation, et si vous êtes vous aussi atteint de boulimie vous allez voir de quoi je parle, est simplement le fait d’avoir une prise de distance par rapport à sa pensée consciente. C’est comme si vous étiez à ce moment-là spectateur de votre vie.

Or comme expliqué plus haut dans l’article, lors des séances d’hypnose, le thérapeute à recours à des techniques dissociatives pour soigner la boulimie. Cela fait donc de l’hypnose un allié de choix dans le traitement de ce trouble du comportement alimentaire.

Diminution du nombre de crises de boulimie

Là encore des études montrent que les séances d’hypnose chez les patients atteints de boulimie permettent un arrêt des crises dans 2 cas sur 3. Toute fois il est nécessaire d’assurer un suivi pendant une période de 12 mois afin de s’assurer de la pérennité de la thérapie. Par ailleurs, la réalisation en parallèle de l’hypnose d’autres soins comme notamment les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) renforcent et améliorent les résultats de l’hypnose.

Une autre étude permet aussi de se rendre compte de l’efficacité de l’hypnose sur le long terme en la pratiquant pendant huit semaines. Dans 100% des cas les patients avaient maintenu une importante réduction du nombre de crises et de comportements compensatoires deux ans après la fin des séances d’hypnose.

Cela permet de se rendre compte que l’hypnose est une thérapie adaptée pour la diminution des comportements compulsifs dans le temps.

Amélioration du rapport au corps et à son image

La boulimie et les troubles du comportement alimentaire sont très étroitement liés à une mauvaise façon de se percevoir, à une mauvaise image de soi entraînant une perte d’estime pour soi-même. Ainsi, il est nécessaire de corriger cette image pour pouvoir traiter le trouble.
Cette perception fausse que l’on a de son corps se nomme la dysmorphophobie et est très souvent retrouvée chez les personnes ayant un TCA et notamment celui de la boulimie. Cette dysmorphophobie fait que l’on pense que notre corps est trop gros, trop difforme malgré un état de forme parfait.
D’après la science, pratiquer des séances d’hypnose permet de venir travailler sur l’inconscient et est donc très efficace pour venir corriger cette perception que l’on a de soi.

Quelles sont les méthodes utilisées en hypnose

Les trois principales manières de traiter la boulimie à travers des séances d’hypnose sont :

  • Le déconditionnement
  • Le travail sur la sensation de faim et sur la satiété
  • Le travail sur la confiance en soi et la diminution des angoisses

Les bases d’une séance réussie

Si je devais retenir deux choses qui ont été essentielles à la réussite de mes séances ce serait les suivantes :

  • Ne soyez pas gêné et parlez à votre thérapeute de tout ce que vous ressentez
  • Ne vous mettez aucune limite lors des séances et laissez-vous complètement porter
  • Abordez cette thérapie et vos séances en croyant dur comme fer que cela va fonctionner
  • Soyez complètement acteur de votre thérapie

Les séances d’hypnoses se pratiquent avec un thérapeute et plus vous allez vous livrer à lui et lui donner d’informations, plus il sera en mesure de vous aider et de réaliser des séances vous correspondant. J’ai vu la différence entre mes premières séances et mes dernières à ce niveau-là. J’ai senti que mes dernières séances étaient bien plus efficaces et qu’elles avaient pris un cap différent parce que j’avais réussi à mieux exprimer mes émotions.
Il est par ailleurs nécessaire que vous soyez pleinement convaincu de la réussite de la thérapie afin de vous laisser porter par celle et qu’elle soit efficace. Ne vous posez pas de question et concentrez-vous sur votre séance et sur vos échanges avec le thérapeute. Le thérapeute est là pour vous aider mais c’est votre thérapie et il faut donc que vous soyez actif pendant et après la séance afin de mettre des mots sur vos émotions et pour réaliser les exercices qui seront mis à votre disposition.

Les limites de l’hypnose pour la boulimie

Si l’hypnose a des conséquences immensément favorables à votre boulimie, il est tout de même nécessaire d’accompagner cette thérapie par :

  • Une réadaptation de son régime alimentaire
  • Un accompagnement par un médecin ou un spécialiste

En effet, l’hypnose va venir vous aider à modifier les comportements liés à la boulimie, toutefois cela ne soigne pas les problèmes de santé qu’elle entraine comme :

  • La dépression
  • Les troubles digestifs
  • Les carences
Définition boulimie mentale

Qu’est ce que la boulimie mentale ?

Depuis que j’ai commencé ce blog, en souhaitant apporter de l’aide aux personnes atteintes comme moi d’hyperphagie, j’ai multiplié les recherches concernant ce trouble du comportement alimentaire. Au fur et à mesure de mes recherches je me rends compte que je souhaite aussi en découvrir plus sur les autres troubles et notamment sur celui de la boulimie. En effet, l’hyperphagie et la boulimie étant deux pathologies tellement proches, j’aimerais que mon expérience d’hyperphagique puisse aussi vous servir si vous êtes boulimique.

Avant de commencer, je souhaite quand même vous rappeler quelques éléments importants à se souvenir lorsqu’on parle de boulimie :

  • La boulimie, de la même manière que les autres troubles du comportement alimentaire, est avant tout un problème de santé mentale. C’est important à prendre en considération bien que ce trouble se caractérise ensuite par deux choses :
    • Un épisode de crise ou frénésie alimentaire
    • Un ou des comportements compensatoires pour se purger
  • La crise, la frénésie, la rage alimentaire peu importe le nom qu’on lui donne est un moment dans lequel le patient va consommer une quantité de nourriture extrêmement importante, de façon incontrôlée dans un temps relativement réduit.
  • Les comportements compensatoires sont une manière de se purger de cette crise. Cette purge peut se faire de différentes façons :
    • En se faisant vomir
    • En consommant des laxatifs
    • En réalisant des périodes de jeûne
    • En pratiquant une activité physique de manière excessive
  • La boulimie résulte d’une conjugaison de facteurs sociaux, environnementaux, culturels à des événements de la vie et parfois même à la génétique. Par ailleurs, ce trouble du comportement alimentaire se déclenche plus facilement sur les personnes ayant déjà un trouble tel que la dépression ou une problématique liée à la toxicomanie.

Je vais donc vous présenter dans cet article le concept de boulimie mentale, à travers ces causes et la façon dont peut s’en occuper.

Qu’est-ce que la boulimie mentale ?

Définition de la boulimie mentale

La boulimie mentale vous le savez est un trouble du comportement alimentaire caractérisé qui se définit par un épisode de compulsion alimentaire suivi d’un épisode de compensation de cette crise par une purge.

  • Lors de la crise vous avalez une quantité conséquente de nourriture, bien supérieure à la normale et vous ressentez un sentiment de perte de contrôle pendant la crise, puis un sentiment de honte d’avoir perdu à ce point le contrôle après la crise.
  • Ainsi, vous mettez en place un comportement compensatoire à cette crise et à cette perte de contrôle en vous faisant vomir, en prenant des laxatifs, en mettant en place des périodes de jeûne ou en pratiquant des activités physiques à outrance.

Lorsqu’on est boulimique, la dissimulation de la pathologie est assez simple puisque les comportements compensatoires font que les patients ont très souvent un poids que l’on peut considérer comme normal ou alors légèrement au-dessus de la moyenne. Il est d’ailleurs difficile pour les boulimiques de se sortir de cercle vicieux puisque le sentiment de honte induit par les crises et les comportements compensatoires font qu’ils n’osent pas demander d’aide à qui que ce soit. Le diagnostic de la boulimie s’en trouve particulièrement difficile à établir et un boulimique peut donc l’être longtemps sans savoir qu’il est atteint de cette pathologie.

Causes de la boulimie mentale

Il est difficile de savoir exactement comment naît la boulimie mais ce dont on est sûr c’est que cette pathologie est multifactorielle. En effet, elle est la résultante de différents paramètres intervenants à différents niveaux comme :

  • Votre génétique
  • Les événements de la vie auxquels vous êtes confrontés
  • L’environnement social dans lequel vous évoluez

Par ailleurs on constate qu’il y’a un souvent un élément qui allume la mèche de l’installation de la boulimie : le régime ou la tentative de perte de poids.

Le facteur génétique

C’est malheureusement un facteur sur lequel vous ne pouvez avoir aucune incidence. Pourtant un membre de votre famille en lien direct avec vous atteint d’un trouble du comportement alimentaire, c’est une menace supplémentaire pour vous de déclencher une boulimie mentale. Par ailleurs, et toujours en lien avec ce facteur génétique, vous serez plus susceptible de développer un trouble du comportement alimentaire comme la boulimie mentale avec un caractère impulsif, impatient, emporté.

C’est un facteur que je connais bien puisque mon père est hyperphagique depuis toujours. Il n’a cependant jamais été diagnostiqué car je crois qu’il n’a pas vraiment envie de résoudre cette problématique chez lui. Comme de nombreux hyperphages, et ça a aussi été mon cas pendant longtemps, il se considère juste comme gourmand. Pourtant avec le recul et sans lui jeter la pierre, je pense que sa pathologie et son rapport très problématique à la nourriture a été décisif dans le déclenchement de mon hyperphagie.

Toutefois, ce n’est pas le seul facteur qui rentre en jeu, mon frère qui a eu la même enfance que la mienne, n’a pas développé de trouble du comportement alimentaire.

Les événements de la vie

Votre boulimie mentale aura plus de chance de se développer si vous êtes de nature angoissé, stressé ou si vous avez ou faites face à un ou plusieurs traumatismes. Ces sentiments que vous pouvez avoir de perte de contrôle face à une situation vont venir exacerbé celui que vous avez avec la nourriture à travers votre boulimie mentale et laisser place aux crises alimentaires et comportements compensatoires.

L’environnement social

C’est probablement le facteur le plus sournois qui soit car on a tendance à considérer comment étant normal :

  • La pression mise pour s’intégrer à un groupe, à une communauté, à une bande
  • La pression mise par l’ensemble de la société pour avoir un corps mince
  • La promotion de régime drastique à l’extrême opposée de ce qu’il faudrait lorsque l’on souhaite perdre un peu de gras

Si un adulte a les armes pour faire face à ces différents éléments et peut avoir le recul nécessaire à s’en protéger, les enfants sont eux aussi soumis dès le plus jeune âge à toute cette pression liée au poids et au culte du corps ce qui a pour finalité de favoriser l’éclosion de troubles du comportement alimentaire comme la boulimie mentale.

Comment se manifeste la boulimie mentale

Déjà il est important de savoir que les crises de boulimie sont la réponse que fait votre corps à des troubles comportementaux qui vous touchent notamment lors de problématiques liées :

  • A la gestion de son poids ou de l’image que l’on pense renvoyer
  • A l’impulsivité qui peut nous caractériser (et je sais de quoi je parle)

Les différentes étapes d’une crise

Cette boulimie mentale se manifeste selon trois phases pour la plupart des gens :

  • Une première phase annonciatrice de la crise au cours de laquelle on est confronté à une grosse angoisse. L’origine de l’angoisse peut être multiple comme de la fatigue, de l’ennui, trop de travail, etc. Quoi qu’il en soit cette angoisse se traduit par une envie et surtout un besoin irrésistible de manger, le tout sans même ressentir la sensation de faim.
  • Une deuxième phase lors de laquelle survient la crise de boulimie et pendant laquelle on va ingérer une quantité énorme d’aliment nous procurant du plaisir pour pallier à cette angoisse. Bien souvent d’ailleurs on s’isole pour laisser place à la crise.
  • Une troisième et dernière phase pendant laquelle on est pris de remords, de culpabilité et de honte face à cette perte de contrôle. On met alors en place des comportements pour compenser cette crise comme du sport à outrance, des vomissements, des jeûnes.

Attention toutefois à ne pas considérer comme une crise de boulimie les repas qui peuvent parfois être excessifs comme un déjeuner d’une réunion de famille ou un repas de Noël.

Les comportements compensatoires de la boulimie mentale

Une caractéristique importante de la boulimie mentale vient de ses comportements d’après crises pour “effacer” les calories ingérées :

  • Les comportements éliminatoires avec les vomissements, la prise de laxatifs ou de diurétiques.
  • Les comportements d’abstinence avec la mise en place de jeûne ou de régime strict.
  • Les comportements physiques avec la mise en place d’activités physiques extrêmement intenses.
  • Bien sûr les différents types de comportements peuvent être associés ensemble.

Comment diagnostiquer la boulimie mentale

Ce qui est difficile dans le cadre de la boulimie mentale c’est que les comportements compensatoires permettent à la personne atteinte de maintenir un poids relativement normal. En effet cela vient a contrario des personnes atteintes d’hyperphagie qui elles ne compensent pas leurs crises, sont souvent en surpoids voire parfois en obésité, mais qui sont donc plus facile à diagnostiquer.
Pour diagnostiquer la boulimie mentale, les médecins vont vérifier ces différents points caractéristiques principaux :
  • Avoir des crises de compulsions alimentaires plus d’une fois par semaine et depuis trois mois au minimum
  • Ressentir un sentiment de perte de contrôle pendant la durée de la crise puis suite à celle-ci
  • Avoir recourt à des comportements compensatoires suite aux crises comme les vomissements, le jeûne ou l’activité physique excessive
  • Ressentir de l’inquiétude quant à son apparence physique notamment au niveau de son poids et de sa silhouette.

Toutefois, on peut s’attarder sur d’autres points caractéristiques afin de valider le constat :

  • Le poids du patient fluctue énormément ce qui peut suggérer la prise excessive de laxatifs
  • Les glandes salivaires au niveau des joues sont gonflées ce qui peut indiquer des vomissements
  • Des cicatrices sont présentes au niveau des articulations des doigts ce qui là aussi indique l’utilisation des doigts pour se faire vomir
  • L’émail des dents présente de l’érosion à cause de l’acide gastrique des vomissements
  • La réalisation d’une prise de sang montrant un faible taux de potassium (pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque)

Enfin il y’a trois aspects à prendre en considération pour une personne atteinte de boulimie mentale :

  • Le premier c’est que c’est une personne qui est presque constamment inquiète de son poids et de son physique. Son jugement d’elle-même se fait en fonction de ces deux éléments. Ainsi, sa confiance en elle et son estime de soi eux aussi directement liés à ces deux éléments. D’ailleurs en ça elle ressemble beaucoup à un autre trouble du comportement alimentaire : l’anorexie.
  • Le deuxième aspect à considérer vient justement se différencier de l’anorexie. En effet, les personnes atteintes de boulimie mentale :
    • Sont beaucoup plus conscientes des comportements qu’elles adoptent au point d’en éprouver remord et culpabilité
    • Sont plus enclines à se confier à quelqu’un de proche ou à un médecin
    • Vont avoir plus de facilité à se découvrir et à vivre en communauté
  • Le dernier aspect et que ce comportement impulsif qu’elles ont face à la nourriture est un trait de personnalité qu’elles retrouvent dans tous les aspects de leur vie. Les personnes atteintes de boulimie mentales sont plus prédisposées aux comportements impulsifs, aux comportements abusifs comme avec l’alcool ou les drogues, aux états dépressifs et aux angoisses.

Peut-on guérir de la boulimie mentale ?

Si vous vous reconnaissez dans tous les éléments que nous avons vus pu voir précédemment ou que vous avez été diagnostiqué de boulimie mentale, j’ai tout de même une bonne nouvelle pour vous : il est possible de guérir de cette pathologie.

La route est longue, semée d’embûches, vous allez devoir être armé de patience et de courage, vous allez probablement faire face à des moments de rechutes mais rassurez-vous, il est possible de guérir de la boulimie mentale. J’apporterais tout de même un bémol sur la notion de guérison car je pense que lorsqu’on est atteint d’un trouble du comportement alimentaire, on n’en guérit jamais totalement de sorte à ce qu’il disparaisse à jamais de nos vies.

Je crois que guérir d’un TCA comme la boulimie implique de réussir à se libérer psychologiquement des causes de ces troubles, de comprendre comment ils apparaissent et ainsi de faire en sorte de construire sa vie de manière à ne plus y être confronté. Il peut tout de même arriver malgré tout ça et c’est mon cas d’être confronté à quelques crises et dans ce cas là, la meilleure guérison consiste à ne pas se blâmer et accepter sa crise puis reprendre le chemin de sa vie qui fonctionnait bien jusque-là.

Je dois vous avertir tout de même que la route pour se sortir seul d’un trouble du comportement alimentaire comme la boulimie mentale est encore plus longue et je ne saurais vous recommander que de faire appel à un professionnel de santé comme un psychothérapeute ou un psychologue. Faire appel à un coach peut aussi être un excellent moyen d’avoir quelqu’un pour vous aider au quotidien dans votre guérison.

Certains médecins pourront vous prescrire des antidépresseurs dans certains cas mais attention tout de même, ces médicaments servent à masquer votre mal-être, en aucun cas ils ne vous guérissent. Par contre ils peuvent vous permettre d’entamer le premier pas vers la guérison en :

  • Limitant la fréquence des crises et des vomissements
  • Traitant votre anxiété et votre dépression

Comment gérer la boulimie mentale : mon expérience

Avant toute chose je tiens à souligner que bien que je pense avoir parfois des épisodes boulimiques, je ne suis pas sur quant au diagnostic de cette pathologie sur moi. Par contre je suis sûr d’être hyperphagique et je pense que mon expérience peut vous aider si vous êtes atteint de boulimie mentale.

Comme je vous le disais, il est nécessaire de se faire accompagner lorsqu’on est atteint d’un trouble du comportement alimentaire. Je vous invite à lire mon article comment soigner la boulimie afin de découvrir les thérapies les plus connues.

Toutefois, dans mon cas la guérison s’est faite en différentes étapes :

  1. La mise en place de séances d’hypnoses ericksonienne qui m’ont permis de comprendre ma pathologie et surtout de savoir quand et comment elle se déclenchait
  2. La mise en place d’une thérapie cognitive et comportementale me permettant de modifier les schémas de pensées des causes entraînant mes crises
  3. La mise en place de séance de coaching afin de me remettre le pied à l’étrier sur des problématiques de motivation, de développement personnel, de santé et d’hygiène de vie

Ce n’est évidemment pas la seule façon de se sortir d’un trouble du comportement alimentaire comme la boulimie mentale mais je dois dire que cela a fait des miracles pour moi.

crise boulimie soir

Crise de boulimie ou d’hyperphagie le soir : mes conseils

Depuis plusieurs semaines, je remarque que j’ai de nouveau des crises d’hyperphagie ou de boulimie qui font leur retour le soir. Ces crises faisant leur apparition le soir sont une habitude très courante pour les personnes atteintes de boulimie et d’hyperphagie. En effet, nous nous tournons vers la nourriture lorsque nous avons des difficultés à nous calmer ou à nous détendre.

Ces crises d’hyperphagie ou de boulimie sont d’ailleurs comme un problème de drogue, en tout cas j’ai l’impression que cela fonctionne comme ça pour moi car plus j’en fais et plus il m’est difficile de m’arrêter. D’ailleurs au bout d’un certain temps, il devient impossible de se contrôler.

Dans mon cas ce qui m’embête encore plus c’est que ces crises interviennent dans un cadre où je me suis souvent bien alimenté pendant la journée avec un régime alimentaire non restrictif mais me permettant tout de même d’aller chercher mes quelques kilos de masse grasse en trop. Ainsi, ces crises de boulimie ou d’hyperphagie du soir viennent mettre à mal tout ce qui a été entrepris pendant la journée.

Je vous rassure, j’ai tout de même trouvé la solution pour encadrer et diminuer ces crises et si vous lisez cet article c’est que je suppose vous avez déjà vécu ce phénomène et que vous cherchez des solutions. Voici donc mes conseils pour vous aider à faire disparaître vos crises de boulimie ou d’hyperphagie du soir.

Découvrez ce qui déclenche vos crises

Le point le plus important et je dirais même primordial à la gestion de vos crises c’est de comprendre ce qui entraîne vos crises d’hyperphagie et de boulimie du soir. Il est donc nécessaire que vous fassiez un travail sur vous après les crises afin de les analyser et de comprendre :

  • Dans quels contextes elles interviennent
  • Quels sont les facteurs extérieurs
  • Quel était votre état d’esprit du moment

Le but c’est de vraiment comprendre comment la crise est intervenue afin de tenter de déconstruire son fonctionnement. Pour vous aider à ça, je vous suggère d’avoir un petit carnet de notes ou bien d’utiliser une application afin de tout noter chaque fois qu’une crise vous arrive. En y inscrivant l’ensemble des informations relatives à votre crise et notamment les états émotionnels par lesquels vous passez, vous allez au fur et à mesure comprendre comment elles se déclenchent et pouvoir mettre en place des habitudes ou des attitudes vous permettant de contrôler ces crises de boulimie ou d’hyperphagie.

Créez votre kit de sauvetage anti boulimie hyperphagie

Si vous avez suivi la première étape et que vous avez identifié les émotions, les moments, les contextes qui entraînent vos crises d’hyperphagie et de boulimie du soir alors vous allez pouvoir travailler à la mise en place de mesures vous permettant de contourner ces crises.

Comme je vous le disais plus haut, tout l’objectif est de réussir à mettre place de nouveaux schémas d’actions venant casser la compulsion ou frénésie alimentaire. Il est donc nécessaire que vous ayez à disposition toute une batterie d’actions, d’éléments ou de conduite à tenir permettant de se substituer à ces crises d’hyperphagie ou de boulimie du soir que l’on va considérer comme étant votre kit de sauvetage.

Malheureusement ce qui fonctionne pour l’un, ne fonctionne pas pour l’autre et vous allez devoir vous créer ce kit de sauvetage vous-même en découvrant ce qui déclenche vos crises et en analysant ce qui pourrait les empêcher.

Pour vous aider, voici quand même quelques pistes pour que vous compreniez de quoi je parle en fonction de la raison pour laquelle surviennent vos crises :

  • Ennui : j’ajoute dans mon kit le coup de téléphone à un proche ou bien rejoindre des amis pour prendre un verre, aller au cinéma
  • Anxiété : je sais que prendre un bain bien chaud me détend ou j’essaye la méditation pendant 10 minutes
  • Fatigue : je mets en place une sieste tous les jours, je fais une cure de vitamine
  • Trop plein d’émotions : j’écris tout ce qui me passe par la tête dans un carnet

Comme je vous le disais, tout est possible et imaginable dans ce kit mais vous seul pouvez savoir ce qui fonctionne et vous aurez besoin de tester de nombreuses choses avant de trouver le kit parfait.

Ne rentrez pas chez vous tout de suite le soir

Une chose dont je me suis rendu compte avec mes crises d’hyperphagie et boulimie du soir, c’est qu’elles intervenaient beaucoup plus souvent lorsque je rentrais chez moi après le travail. Cela a pu aussi m’arriver d’avoir des crises dans la voiture et passer directement dans un supermarché pour laisser place à la crise mais beaucoup moins souvent car c’est moins confortable, moins agréable que de pouvoir le faire au chaud, dans son canapé ou son lit et devant une série.

Quoi qu’il arrive, en me rendant compte de cet élément, je l’ai pris en considération et j’ai pris la décision de ne plus rentrer chez moi tout de suite après le travail afin de transférer mes pensées liées à la crise sur autre chose. Afin que vous ayez des exemples, voici quelques points que j’ai pu mettre en place afin de ne pas rentrer chez moi tout de suite le soir :

  • Aller visiter un ami ou de la famille
  • Aller se balader en forêt ou ailleurs
  • Pratiquer une activité sportive

Ce sont ici des exemples de ce que j’ai fait et qui a marché car cela correspond à mon caractère et ce que j’aime faire mais tout est possible et vous pourriez par exemple :

  • Apprendre à jour d’un instrument
  • Rejoindre une association
  • Pratiquer une activité créative comme la peinture ou le chant

L’objectif c’est vraiment de casser le schéma fin du travail – on rentre chez soi – on fait une crise et de le remplacer par quelque chose de plus vertueux et qui vous procure du plaisir.

Prévoyez vos repas à l’avance

Il n’y a rien de pire que de rentrer chez soi le soir sans savoir ce que l’on va manger et devoir chercher des idées de repas. C’est le meilleur moyen de n’avoir aucune motivation pour cuisiner et de se laisser aller à une crise d’hyperphagie ou de boulimie. Afin de contrer ce schéma je vous propose de prendre quelques minutes chaque dimanche pour composer vos différents menus de la semaine.

En mettant cette astuce en place vous allez avoir ces deux avantages :

  • Votre menu étant écrit vous conservez un taux de motivation plus important que si vous aviez dû chercher une recette à réaliser
  • Vous savez ce que vous allez manger le soir et cela laisse donc moins la place à une crise d’hyperphagie ou de boulimie
  • Vous pouvez contrôler votre alimentation en choisissant des menus et des recettes que l’on peut considérer comme anti crise

D’ailleurs si vous voulez aller encore plus loin dans ce schéma de préparation de vos repas à l’avance vous pouvez aussi préparer vos repas à l’avance avec ce qu’on appelle le batchcooking. Cela vous prendre du coup plus que quelques minutes le dimanche mais plutôt quelque chose comme deux ou trois heures. Toutefois cela est encore plus efficace car cela vous permet d’avoir votre super repas prêt chaque soir lorsque vous rentrez chez vous.

Cuisinez des repas anti-crise

C’est la suite du point précédent et c’est une astuce que j’ai mise en place suite à l’analyse suivante : lorsque je fais une crise, le but c’est vraiment de me remplir, de me rassasier pour venir combler sans doute quelque chose, l’ennui ou le stress notamment.

Pour pallier à ce constat, j’ai adapté ma façon de me nourrir le soir en mettant en place une cuisine me permettant de contrer mes crises d’hyperphagie ou de boulimie et répondant à ces trois problématiques :

  • Les plats doivent être rassasiants afin de contrer et anticiper les crises.
  • Mais ils doivent être aussi équilibrés et pas trop élevé en calorie afin de ne pas grossir.
  • Enfin, ils doivent aussi être bons car manger doit rester un plaisir.

Bien évidemment, ce conseil implique de prendre le temps de cuisiner. Mais cuisiner me semble quelque chose d’inévitable lorsqu’on est atteint d’un trouble du comportement alimentaire et que l’on souhaite le maîtriser pour ne pas être à la merci de la nourriture industrielle.

Faites plusieurs repas dans la journée

Cela peut sembler contre intuitif si vous avez l’objectif de perdre du poids et pourtant adopter l’habitude de faire plusieurs repas par jour est une excellente chose si vous souhaitez contrer vos crises d’hyperphagie et faire diminuer votre gras.

Quand je parle de faire plusieurs repas chaque jour c’est 5 à 6 repas dans la journée. En faisant ça, vous permettez à votre cerveau d’avoir l’information qu’il va avoir différents apports en nourriture dans la journée et cela va lui permettre de se concentrer sur autre chose. Cela aura en plus l’effet de contrôler votre faim puisque vous aurez ces différents repas répartis tout au long de la journée.

Bien sûr, on ne fait pas des repas gargantuesques à chaque fois, l’objectif ici c’est d’apporter en plus des 3 repas de la journée 2 ou 3 collations supplémentaires qui peuvent être composées par exemple d’un fruit, d’un yaourt, de noix ou encore d’un carré de chocolat.

Buvez de l’eau

C’est un conseil vraiment sous-coté et pourtant l’eau est vitale pour l’Homme. Boire de l’eau régulièrement et en quantité suffisante peut être un super outil supplémentaire au contrôle de vos crises d’hyperphagie et de boulimie.

Boire de l’eau est essentiel pour votre organisme car elle :

  • participe aux nombreuses réactions chimiques dont le corps humain est le siège,
  • assure le transit d’un certain nombre de substances dissoutes indispensables aux cellules,
  • permet l’élimination des déchets métaboliques,
  • aide au maintien d’une température constante à l’intérieur du corps.

Mais dans mon cas, je me suis aussi rendu compte qu’elle régulait mon appétit. J’en bois donc un grand verre toutes les deux heures et surtout j’en bois un en rentrant chez moi, un avant le repas et un avant de me coucher.

Rejoignez un groupe de discussion

Parfois, il suffirait d’un mot d’encouragement de quelqu’un pour ne pas succomber à sa crise de boulimie ou d’hyperphagie. Ou bien tout simplement de pouvoir vider son sac auprès de quelqu’un qui écoute. C’est la raison pour laquelle je vous recommande de vous inscrire sur des groupes Facebook, des forums ou bien de rejoindre des canaux de discussion privés afin d’avoir des oreilles attentives lors de vos crises de boulimie et d’hyperphagie.

D’ailleurs ces groupes sont aussi utiles pour discuter de sa pathologie de manière générale ou bien même pour discuter et rencontrer des gens qui comprennent ce que vous vivez. Dans le cadre des troubles du comportement alimentaire et notamment parce qu’ils sont souvent associés à d’autres pathologies comme la dépression ou le manque de confiance en soi, savoir que vous n’êtes pas complètement seul et qu’il vous est possible de trouver rapidement quelqu’un avec qui parler peut être d’une grande aide.

Lavez-vous les dents

C’est un conseil que je vous donne et qui fait partie de mon kit-anti crise mais plus globalement de ma routine anti-hyperphagie et anti-boulimie. Ça peut pourtant paraître assez bête de premier abord mais je suis parti de ces constats afin de mettre en place cette astuce :

  • Après m’être lavé les dents, absolument tous les aliments ont un goût infect
  • Je me suis aussi rendu compte après le lavage des dents du matin que cela me coupait l’envie de manger

Partant de là voilà ce que je vous conseille afin de stopper vos crises d’hyperphagie et de boulimie du soir :

  • Si comme moi vos crises interviennent dès que vous rentrez chez vous, alors intégrez à vos habitudes d’aller vous laver les dents dès que vous passez la porte d’entrée
  • Sinon, essayez d’aller vous laver les dents quand vous sentez monter la crise. Cela ne l’empêchera peut-être pas, mais cela pourra la limiter tant le goût sera mauvais.
cbd boulimie

CBD : Le traitement alternatif idéal contre l’hyperphagie et la boulimie ?

Le CBD a acquis une grande popularité et une grande notoriété au cours des dernières années, mais l’un des aspects qui a été le plus négligé est la façon dont il peut être utilisé pour traiter les troubles du comportement alimentaire, comme la boulimie et l’hyperphagie.

Si je suis persuadé que, pour se sortir de ces troubles du comportement alimentaire, rien ne vaut la mise en place d’un accompagnement par un médecin, un thérapeute ou encore un coach afin de trouver et de régler ou contrôler les causes profondes entraînant ces troubles que sont l’hyperphagie ou la boulimie; je suis aussi tout à fait conscient qu’il y’a un grand nombre de personnes qui peuvent souffrir de cette difficile relation qu’ils ont avec la nourriture mais aussi avec leur corps même après avoir entamé des thérapies ou des séances de coaching.

Partant de ce principe qu’il n’est pas acquis pour tout le monde de régler ses problèmes via un accompagnement d’un spécialiste, je me suis un peu plus renseigné sur les traitements alternatifs existants et notamment celui qui concerne le traitement à travers le CBD.

Que sont la boulimie et l’hyperphagie ?

La boulimie et l’hyperphagie sont deux troubles du comportement alimentaire entraînant l’ingestion compulsive d’énormes quantités de nourritures à travers des crises de frénésie alimentaire. Lors de ces crises qui peuvent avoir des durées diverses de plusieurs minutes à plusieurs heures on a souvent envie d’aliment soit très sucrés soit très gras et évidemment avec un total calorique très élevé.

Ces crises peuvent intervenir alors même que vous n’avez pas faim et elles sont en général suivies d’un sentiment de honte qui vient clore la crise alimentaire en tant que telle. Car la honte laisse ensuite place à la colère que l’on ressent contre soi, voir à un sentiment de dégoût d’avoir absorbé de telles quantités de nourritures.

C’est à ce moment précis que vont se différencier les personnes atteintes de boulimie et celles atteintes d’hyperphagie :

  • Les boulimiques vont adopter un comportement compensatoire à l’absorption de toutes ces calories et peuvent se faire vomir, prendre des laxatifs ou pratiquer un sport à outrance.
  • Les hyperphagiques ne vont pas adopter un comportement compensatoire mais vont stocker toutes ces calories entraînant à terme du surpoids ou dans le pire des cas de l’obésité.

Le rôle du système endocannabinoïde dans les troubles de l’alimentation

Vos troubles du comportement alimentaire n’ont pas qu’une seule cause, elles sont dans la plupart des cas la combinaison de différents facteurs qui peuvent être familiaux, génétiques, sociaux, culturels et environnementaux. Par ailleurs, ces facteurs peuvent être renforcés par des problématiques liées à de l’anxiété, dépression ou dysmorphie (qui est l’obsession d’un défaut imaginaire de son apparence physique et qui vient diminuer notre confiance en nous).

Vous avez ainsi compris que généralement un trouble alimentaire n’est jamais seul et que si vous en souffrez, vous présentez aussi généralement d’autres points de déséquilibre. C’est ce qui fait la difficulté du traitement, car vous devez mettre en place quelque chose qui vient s’attaquer à l’ensemble de vos problématiques. C’est aussi la raison pour laquelle la plupart des traitements sont basés sur des antidépresseurs et ne sont pas forcément efficaces car ils vont surtout fonctionner sur les désordres psychologiques et moins sur les troubles du comportement alimentaire.

Les cannabinoïdes pourraient dans ce cadre être une solution si vous souffrez de troubles du comportement alimentaire, que ce soit d’hyperphagie ou de boulimie car ces substances que l’on va retrouver notamment dans le chanvre ou le cannabis ont cette caractéristique d’activer au sein de notre cerveau les récepteurs dit endocannabinoïdes que l’on va retrouver dans presque l’ensemble des cellules du corps et notamment dans deux endroits qui nous intéressent :

  • Le système nerveux central
  • Le système digestif

L’ensemble de ces capteurs forment le système endocannabinoïde qui a donc un rôle à jouer dans le contrôle de l’appétit mais aussi dans la digestion. Des premières études indiquent que le cannabis pourrait, lorsqu’on l’utilise de manière thérapeutique, combler des carences de système endocannabinoïde. Si cette étude est encourageante elle doit tout de même être confirmé par une seconde avec des tests a une échelle plus importante.

Ce qui est intéressant aussi avec le cannabidol (CBD) c’est que bien qu’il soit souvent comparé au THC. On les trouve tous deux dans le chanvre ou dans le cannabis mais le cannabidiol (CBD) a la géniale caractéristique de n’être ni addictif, ni psychotrope, et donc de n’être pas considéré comme une drogue et d’être parfaitement légale.

La consommation de CBD pour réguler le système endocannabinoïde et mieux maîtriser son appétit

On sait que les personnes souffrant d’un trouble du comportement alimentaire comme l’hyperphagie ou la boulimie possèdent un système endocannabinoïde dérégulé, sous performant ou abimé. Ainsi des études ont été réalisées et qui montrent que les personnes atteintes par ces troubles possèdent moins de récepteurs endocannabinoïdien dans la partie de leur cerveau responsable :

  • Des émotions
  • De la faim
  • Du système de récompense
  • De la motivation

Des tests indiquent que le cannabidiol (CBD) serait un facteur favorisant la perte de poids en venant bloquer les récepteurs H1 du système endocannabinoïde. Ces récepteurs auraient un impact sur la ghréline, l’hormone responsable de la sensation de faim et notamment dans son déclenchement. Toutefois cette étude prouvant l’effet coupe-faim a été mise en évidence pour le moment uniquement via une étude réalisée sur des rats. Ces rats qui avaient consommé du cannabidiol (CBD) ont réduit leur consommation alimentaire ce qui est donc très encourageant pour que cette substance puisse participer à un traitement aidant à lutter contre les crises de boulimie et d’hyperphagie. Voire même pour vous aider à réduire votre consommation de nourriture dans le cadre d’une perte de poids.

Par ailleurs, on remarque aussi que le CBD aurait des vertus sur la dépression qui seraient liées là aussi à son action sur le système endocannabinoïde et qui fonctionnerait comme suit :

  • La dépression entraîne un taux de neurogenèse (la production de nouveaux neurones pour faire simple) faible
  • Le cannabidiol va stimuler cette neurogenèse par l’intermédiaire des récepteurs de l’hippocampe

Enfin, c’est une donnée très importante à prendre en compte car comme vous le savez, le stress ou les angoisses jouent un rôle très important dans les crises de boulimie ou d’hyperphagie. On est beaucoup plus susceptible d’avoir une crise qui se déclenche lorsque nous sommes moins bien moralement ou sujet à du stress ou des angoisses. Le CBD peut venir vous aider à vous libérer un peu de ces problématiques de stress grâce à ses vertus relaxantes et donc influer dans le même temps sur vos crises.

La régulation de l’appétit à travers le système endocannabinoïde et la consommation de CBD ont donc un superbe avenir et il faut espérer à l’avenir que les études seront poussées afin de proposer aux personnes souffrant de boulimie et d’hyperphagie de pouvoir suivre une thérapie intégrant le CBD et permettant de pouvoir contrôler les crises liées à ces pathologies.

Comment utiliser le CBD pour lutter contre la boulimie et l’hyperphagie?

Si vous souhaitez utiliser le CBD afin de vous aider à lutter contre votre hyperphagie ou votre boulimie vous pouvez l’utiliser à partir de différentes formes :

  • En huile dont vous pouvez mettre quelques gouttes sous la langue
  • En liquide pour votre cigarette électronique
  • En fleur de CBD se consommant de la même façon que le THC (provoquant les effets planants, illégal)
  • En capsule comme complément alimentaire
  • En thé via une infusion à l’eau chaude

Je n’ai pas particulièrement de conseil sur la meilleure manière de l’utiliser, toutefois, la lutte contre la boulimie ou l’hyperphagie s’inscrivant dans la mise en place de bonnes habitudes j’aurais tendance à privilégier l’huile, les capsules ou le thé !

CBD et troubles du comportement alimentaire : mon avis

Si son efficacité n’est pas prouvée à 100% je pense que l’utilisation du CBD pour calmer ses maux peut être une excellente alternative à la médication car elles possèdent de nombreux avantages comme :

  • Le fait d’être un remède naturel
  • Ses bienfaits anxiolytiques venant soulager des troubles comme l’anxiété ou la dépression à travers l’activation de sérotonine
  • Son interaction avec le système endocannabinoïde régulant les récepteurs liés à la faim
  • Son utilisation vient soulager sans créer de dépendance
  • La consommation de CBD va favoriser la production de cannabinoïdes venant corriger ou soulager les causes initiales du trouble
  • Elle peut aussi soutenir votre santé mentale en diminuant le poids des problématiques liées à l’anxiété, au stress, à la pression (parfois et même bien souvent causé par l’image corporelle que l’on souhaiterait renvoyer)

Le CBD est donc selon moi une alternative naturelle à tester qui ne peut pas vous faire de mal et qui peut apporter de bons résultats. Toutefois, comme d’habitude, si vous êtes atteint d’une pathologie autre ou que vous avez déjà un traitement je ne saurais trop vous conseiller d’en parler d’abord à votre médecin.

soigner boulimie

Comment soigner la boulimie ?

Tout comme l’hyperphagie, la boulimie est une pathologie qui n’est pas simple à prendre en charge et qui nécessite un véritable accompagnement pour s’en sortir. C’est un sujet que j’aborderais dans d’autres articles mais je crois que lorsqu’on est atteint d’un trouble du comportement alimentaire, il est possible d’être atteint par un autre. Je m’explique : j’ai l’impression parfois d’être sujet à des crises d’hyperphagie, puis d’autres fois plutôt à des crises de boulimie. Partant de ce principe, il est probable que cela vous arrive à vous aussi alors il est important que vous connaissiez les différents moyens permettant de soigner la boulimie.En fonction du stade d’avancement différentes possibilités peuvent être envisagées pour soigner la boulimie comprenant :

  • La mise en place d’une thérapie
  • La prise de médicament
  • Dans certains cas l’hospitalisation peut être nécessaire

Soigner la boulimie grâce à la psychothérapie

Dans mon expérience avec l’hyperphagie, c’est la mise en place de la psychothérapie à travers l’hypnose et une thérapie comportementale et cognitive qui m’a le plus aidé dans la maitrise de mes crises. Sachez qu’il est possible de réaliser les thérapies de manière générale individuellement ou en groupe car ces thérapies ont toutes les mêmes objectifs :

  • Augmenter l’estime que vous avez pour vous-même
  • Améliorer votre perception de vous-même
  • Comprendre et régler les conflits enfouis en vous

Soigner la boulimie grâce à la thérapie comportementale et cognitive (TCC)

C’est une thérapie que j’ai pratiquée moi-même pour mon hyperphagie et que j’ai trouvée vraiment exceptionnelle dans la manière d’aborder les choses. Je pense que c’est possiblement la thérapie la plus efficace pour s’occuper des symptômes de la boulimie en profondeur puisque son objectif est de vous amener à :

  • Prendre conscience de vos différents comportements pathologiques à travers les crises mais aussi les comportements compensatoires
  • Comprendre comment et pourquoi interviennent ces comportements pathologiques
  • Apprendre et travailler à modifier ces comportements

Dans le cadre d’une thérapie cognitive et comportementale, le thérapeute ne va pas travailler sur les causes ou les origines de votre trouble mais va directement venir vous aider à travailler dessus afin de vous aider à vivre avec et le maîtriser. Le travail réalisé se fait donc à plusieurs niveaux :

  • Sur les processus mentaux ou les schémas de pensée
  • Sur les émotions intervenant sur vos comportements

Ce que j’ai apprécié dans ce modèle de thérapie dite comportementale et cognitive c’est que j’étais maître de ma progression car dans le cadre de cette thérapie, le patient est très actif et c’est sa motivation à guérir qui va le pousser à progresser. Par exemple, le thérapeute pourra à la suite des séances vous donner :

  • Des questionnaires à remplir.
  • Des notes à prendre.
  • Des exercices à réaliser.

Dans mon cas, j’ai réalisé environ 5 séances pour me sentir beaucoup mieux mais je ne pense pas qu’il y’ai de règles. Quoi qu’il en soit, prenez le nombre de séance nécessaire à votre guérison et vous permettant de modifier vos pensées sur :

  • Votre alimentation.
  • Votre poids.
  • Votre image.
  • Votre estime de soi.

Soigner la boulimie grâce à la thérapie systémique familiale

Cette thérapie que j’ai découverte au fil de mes lectures et de mes recherches trouve son nom (systémique) dans le fait qu’elle considère votre famille comme un système et un ensemble de personnes qui seraient interdépendants. Ainsi, pour que vous compreniez voici comment cela fonctionne :

  • Votre famille n’est pas constituée de différents éléments indépendants, parents et enfants par exemple
  • Votre famille est constitué de ce qu’on va considérer comme des entités qui vont avoir une influence chacune sur les autres

Cette thérapie dite systémique familiale va donc se faire en trois étapes :

  1. L’étude des modes de communication entre les différentes entités
  2. L’étude des différentes interactions régissant la famille
  3. L’amélioration de l’ensemble de ces rapports internes

Dans ce cadre, lorsqu’un membre de votre famille est sujet à une pathologie comme celle de la boulimie, cela va forcément venir affecter les autres membres de la famille et notamment dans les moments de repas qui pourraient être difficiles à gérer par exemple.

Ce qu’il faut donc comprendre et cela sans qu’il n’y ai de culpabilité derrière c’est que les actes ou même les paroles d’un membre de la famille peuvent avoir des effets positifs ou bien des effets néfastes pour la personne malade. Ainsi, les membres de la famille ne sont pas coupables de la pathologie boulimique mais il faut toutefois qu’ils puissent :

  • Considérer les souffrances de la personne malade.
  • Comprendre qu’ils peuvent avoir une influence sur sa pathologie.

D’ailleurs, cette influence qu’ils peuvent avoir, peut être négative si la pathologie n’est pas bien considérée, mais elle peut surtout être positive et venir aider le malade lorsqu’on le considère.

Soigner la boulimie grâce à la thérapie psycho dynamique

Ce que l’on appelle thérapie psycho dynamique est en fait une thérapie largement inspiré de la psychanalyse. Si on peut voir ça la psychanalyse comme une façon un peu archaïque (selon moi) de travailler sur soi, l’approche psycho dynamique à une approche différente qui réside dans le fait que vous allez faire une introspection vous permettant de travailler sur vos conflits intra-psychiques inconscients.

Je comprends que dit comme ça je dois vous parler chinois alors comprenez que la thérapie psycho dynamique va vous aider à prendre conscience des processus que vous avez qui sont eux justement inconscients. Ainsi, vous allez travailler à prendre conscience sur comment vos comportements sont influencés par :

L’objectif est de vous amener à comprendre comment l’ensemble de vos expériences passées viennent affecter :

  • Votre vie quotidienne
  • Votre rapport à vous-même
  • Votre rapport aux autres

Puis une fois que vous les avez compris la thérapie psychodynamique va venir vous apprendre à vous libérer de tous ces schémas et apprendre à en utiliser de nouveau.

Je pense que c’est une thérapie vraiment efficace sur le long terme car elle va vraiment venir s’attaquer au mal profond qui peut être l’origine de votre la boulimie ou de tout autre trouble alimentaire ou non.

Soigner la boulimie grâce à la thérapie interpersonnelle

La thérapie ou psychothérapie interpersonnelle est une thérapie relativement courte et qui est à la base utilisée dans le cadre du traitement de la dépression. En effet, on constate dans un certain nombre de cas que la dépression est une résultante de problèmes liés à vos relations interpersonnelles ou dit plus simplement à vos relations humaines et le lien qui vous unit aux autres membres d’un groupe social. La thérapie va donc se concentrer sur ce lien pour vous aider à mieux l’appréhender.

C’est une thérapie qui est vraiment intéressante dans le cadre de la boulimie puisqu’on sait très bien que la problématique de ce trouble du comportement alimentaire n’est justement pas uniquement alimentaire et qu’il faut donc pour réussir à le régler, s’attaquer au fond du problème. Fond du problème qui est dans de très nombreux vous vous en doutez lié justement à ce manque de confiance en soi, à la manière qu’on a de se percevoir dans un groupe ou encore à la manière dont on croit qu’on nous perçoit.

Cette thérapie a en tout cas d’après de nombreuses études montrées son efficacité dans différents types de problématiques :

  • Tristesse
  • Dépression
  • Troubles bipolaires
  • Anorexie
  • Boulimie
  • Hyperphagie
  • Trouble de la personnalité

Soigner la boulimie grâce à la thérapie nutritionnelle

Je vous recommande d’utiliser cette méthode alliant un travail thérapeutique ainsi que de l’éducation nutritionnelle en complément d’une des thérapies précédentes. En effet, ses bienfaits et les effets que vous pourrez en retirer ne dureront pas dans le temps si vous ne vous attaquez pas au problème de fond dont se nourrit bien généralement la boulimie ou tout autre trouble du comportement alimentaire.

Dans le cadre de cette thérapie nutritionnelle, vous allez tout simplement réapprendre à vous nourrir :

  • Commment reprendre une alimentation équilibrée ?
  • Comment vous comporter face aux aliments pouvant susciter des crises ?
  • Comment intégrer les sucres lents à son alimentation ?
  • Comment prendre ou reprendre l’ensemble de ses repas assis ?
  • Combien faire de repas chaque jour et dans quelles quantités ?

En plus de répondre à ces questions et vous accompagner dans la mise en place de ces réponses, la thérapie va aussi vous permettre d’apprendre et de comprendre des principes de l’alimentation afin de venir modifier le rapport que vous avez celle-ci.

Pour finir, la thérapie nutritionnelle va aussi venir travailler sur les comportements compensatoires que vous pourriez avoir l’habitude d’utiliser afin de vous aider à perdre ces habitudes si tel était le cas.

Soigner la boulimie grâce aux médicaments

Je ne suis jamais particulièrement adepte de la résolution des problématiques avec des médicaments mais je crois que cela peut être important dans le cadre de forme grave. En effet, les médicaments vont vous aider à :

  • Diminuer les symptômes de la boulimie en réduisant le nombre de crises
  • Diminuer les troubles d’anxiété ou de dépression liés à la boulimie

Ainsi je trouve cette aide médicamenteuse pertinente uniquement dans ce cadre afin de vous permettre de mettre le pied à l’étrier dans le chemin de la guérison et commencer une thérapie pour traiter votre problématique en profondeur.

Les principaux médicaments utilisés dans le cadre de la réduction des symptômes de la boulimie sont les antidépresseurs et notamment la fluoxétine qui est présente dans le Prozac. L’utilisation de cette molécule fonctionne dans le cadre de la boulimie car elle fonctionne de cette manière :

  • C’est un médicament qui vient inhiber la recapture de la sérotonine.
  • Il vient agir en augmentant la quantité de sérotonine (qui est un neurotransmetteur) dans les synapses (jonction entre les neurones).
  • Cette plus importante présence de sérotonine va améliorer et faciliter le passage de l’information nerveuse.

Si le Prozac est le médicament qui est utilisé le plus souvent, votre médecin pourrait tout aussi bien vous prescrire un autre antidépresseur voir un autre médicament (comme les anxiolitiques) pour traiter les symptômes de votre boulimie. La prescription ne se fera qu’après rendez-vous médical en prenant en compte les troubles associés à votre boulimie.

Pour conclure et c’est ce que vous devez retenir de ce paragraphe : rencontrez rapidement un médecin pour lui parler de votre boulimie afin qu’ensemble vous puissiez discuter et analyser toutes les solutions qui s’offrent à vous.

Soigner la boulimie grâce à l’hospitalisation

Parfois, dans les cas les plus graves de boulimie, l’hospitalisation peut être une solution afin de vous aider à augmenter vos chances guérisons face à la pathologie. Tout le monde ne va pas être hospitalisé toutefois si rien n’y fait et que vous avez fait face à l’échec d’un traitement et que vous rencontrez des problèmes de santé importants liés à votre boulimie alors c’est une solution qui peut et doit être envisagée.

Je ne suis pas spécialiste et ne connais pas exactement le fonctionnement de cette hospitalisation mais il me semble possible de venir recevoir vos soins la journée et de rentrer chez vous le soir si c’est cela qui vous fait peur. Ici aussi encore une fois parlez en à un professionnel de santé afin de savoir quelles sont vos options.

En tout cas dans le cadre de cette hospitalisation, vous serez pris en charge par un service spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire et recevrez soins et traitement comprenant :

  • Rééducation nutritionnelle
  • Accompagnement psychologique
  • Apprentissage de la nutrition
  • Psychothérapie